Naksatra se réveilla sur le coup des midis. Sa mère vint le réveiller et lui demanda de descendre manger. Le jeune homme qui avait été interpellé gigota dans son lit, la tête coincée dans l'oreiller en plume et laissa échapper un soupir. Au bout de cinq minutes, la voix de sa mère retentit à nouveau dans la maison, cette fois-ci légèrement plus menaçante que la première fois.
-J’arrive !
Le genin se leva et s’habilla dans un pyjama afin d’être dans une plus présentable pour un repas de famille. Il descendit les escaliers et se mit à table, dans le salon. Sa mère arriva avec les assiettes. Une sur chaque mains et une troisième sur la tête. Elle déposa les plats devant chacune des personnes de la pièce et tous se mirent à déguster du saumon fumé. Cette nourriture est très apprécié par Naksatra, car le poisson est un met assez rare dans la région de Suna. Cette dernière se fait justement livrer ce genre de denrées par le biais de marchands provenant de Shio. Et après tout ceci était livré sur le marché ou les familles venaient se procurer les provisions.
Aujourd’hui était un jour de repos pour le Genin. Pas de mission ni rien. Mais il n’allait pas rester à la maison, il n’était pas du genre feignant. Il enfila donc sa tenue et se dirigea vers la sortie, prévenant ses parents qu’il ne reviendrait que le soir. Le ciel était d’un bleu sans nuage, une légère brise faisait voler le sable du village. Ce n’était donc pas rare de voir des sortes de petites tornades très légères, se formaient un peu partout. De toutes façon quand le sable devenait trop violent, le clan Kousa s’occupait de le calmer, comme il l’avait toujours fait d’ailleurs. Enfant, avant que les Kousa ne rejoigne le mouvement Rikudo et que le clan vivait aux alentours de Shio, la capitale de Kaze no Kumi, sa grand-mère lui avait raconté une étrange légende, comme quoi ceux qui pouvait commander au sable tiraient leur pouvoir d’un démon. Naksatra ne savait si cela était vrai ou pas, mais il gardait pour lui ses incertitudes de peur de choquer sa famille.
Il arriva au centre du village, regardant tout ce qui se passait en cette après-midi et vit plusieurs choses : Deux ninjas qui discutaient avec un marchand de l’extérieur. Un peu plus loin un couple qui était assit sur un banc et qui semblait passer un bon moment. Le sunajin vit aussi un gamin courir après un chat, bousculant de ce fait les passants qui s’indigner de se faire importuner. Naksatra courut vers le gamin et l’attrapa par l’épaule. Il le retourna pour faire face à son visage et lui adressa un sourire.
-Eh petit, tu devrais faire attention quand tu cours, tu bouscules les gens et tout à l’heure tu as renversé une dame avec panier de fruits.
C’était un pur mensonge mais il voulait que le gamin arrête de perturber les personnes se trouvant sur la grande place.
- Désolé monsieur mais c’est ma chatte, c’est la saison des amours et elle s’est échappée de la maison. Maman ne souhaite pas qu’elle tombe enceinte.
- Retourne chez toi, je vais te la chercher. Tu habites ou ?
Après avoir pris toutes cette information, il se mit en chasse de l’animal. Il alla se poster sur le toit d’un magasin de la grande place et regarda les alentours, le centre, les petites ruelles afin de voir la chatte qu’il avait vu tout à l’heure. Au bout d’une dizaine de minutes, il vit enfin sa cible et décida de lancer un petit caillou près d’elle pour la faire fuir dans la direction qu’il souhaitait. Et ce fut le cas, l’animal prit peur et se dirigea dans une ruelle que Naksatra savait sans issue. Au moment où le félin allait se retrouver au mur, le genin lui sauta dessus depuis les airs et l’attrapa.
Il put la ramener chez le petit, non sans quelques griffures et après avoir encouragé le gamin de ne plus courir comme un fou dans une foule, il repartit dans le village. Il devait être dans les quatorze heures quand une fille, une adolescente plus jeune que lui vint lui parler. Il s'agissait d’une personne atypique, blanc de peau et noir de vêtements, piercings à la lèvres et brune de cheveux. On lui avait appris à ne pas juger mais le ninja devait reconnaître que cette petite lui faisait légèrement flipper et la demande qu’elle lui fit n'arrangeait pas sa vision des choses.