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Conflit Culinaire. FT Chinoike KatsukoVoir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas Aller à la page : 1, 2  Suivant
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Jûro KisameKirijin
Jûro Kisame
MessageSujet: Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko   Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko EmptyVen 13 Jan - 23:17
Un léger vent balaye mes cheveux contre mon visage tandis qu'un frisson parcoure tout mon corps, qui aurait pu penser une seule seconde qu'il puisse faire si froid dans un désert, rien ni personne ne m'avait préparer à cela, et j'avais foncer tête baissée, dans cet environnement inconnu, à croire que j'en avais perdu mes réflexes.

Mais pas toutes mes bonne habitudes, sur mon épaule, le cadavre fraîchement abattu de ma proie, en bon chasseur nocturne, j'ai réussis à subtiliser une jeune gazelle de son troupeau, et je l'a ramène donc avec moi, en espérant que cette dernière puisse soit me payer mon court séjour au sein de Shio, soit m'offrir le couvert à défaut du gîte pour les jours qui arrivent.

Je m'étire, et commence à avancer, il vaut mieux ne pas traîner, la nuit est tombée depuis une heure et la température ne fait que baisser, le sang encore chaud de l'animal coule doucement le long de mon bras, réchauffant ce dernier et procurant un désagréable contraste, et dire qu'il y à cinq heure de cela, j'étais en train de mourir à cause de la chaleur.

Cette permission que la Mizukage m'a offert, suite à mes bon services lors de mes dernières missions m'aura permis d'aller voyager plus loin que je n'ai jamais été, j'ai toujours eu envie de voir le désert, alors j'ai laisser mon bandeau de Shinobi, mis sur mes épaules mon vieux manteau en cuir, pris le peu d'argent que j'avais et j'ai démarré mon périple vers Kaze No Kuni, libre de toute arrière pensée, et éloigné de l'atmosphère pesante de Kiri, je vais enfin pouvoir me poser un peu et penser à mon futur, peut être préparer des plans au cas ou quelque chose tourne mal là bas, et que la Mizukage décide que je suis dispensable...

Les lumières de la ville approchent de plus en plus, je lève les yeux, profitant d'une vue rare de là où je viens, le ciel, et les étoiles. Toute visible, pas le moindre nuage, pas le moindre pan de brume pour me brouiller la vision, je lâche un long soupir de contentement, et un sourire se dessine sur mon visage pour la première fois depuis longtemps.

Apaisé, j'entame les dernier kilomètres qui me séparent de Shio.
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Chinoike KatsukoSunajin
Chinoike Katsuko
MessageSujet: Re: Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko   Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko EmptySam 14 Jan - 0:05
Cela faisait maintenant quelques jours que le père de Katsuko était nerveux. Il se passait quelque chose, elle en était certaine, mais elle ne savait quoi. Il tournait en rond, s'énervait encore plus facilement qu'à l'accoutumée, était plus violent encore. Il se cachait moins du moins...

La vampirette était donc en train de se reposer tranquillement dans sa chambre en cette froide matinée de printemps, allongée sur son lit, quand son père entra en coup de vent.

« Habilles-toi enfin ! Incapable ! Et debout ! On part pour Shio dans dix minutes ! »

Il ressortit l'instant suivant, laissant sa fille étonnée et rougissante, ne s'attendant absolument pas à le voir entrer dans sa chambre à cette heure, et encore moins sans frapper. Il devait être vraiment secoué, et son affaire importante. Elle ne comprenait cependant pas l'intérêt de sa venue avec lui, mais qu'importe. Elle n'avait pas son mot à dire après tout.

« ET HABILLES-TOI BIEN POUR UNE FOIS, J'EN PEUX PLUS DE CE COSTUME RIDICULE ! »

Et voilà qu'il critiquait sa robe préférée maintenant... Elle devait faire vite. Elle se dépécha donc d'attraper une des robes d'apparât qu'elle avait acheté avec sa mère mais qu'elle détestait mettre. Elle ne les enfilait que pour les réunions et repas importants, et s'en débarassait dès que possible. Cette fois cependant, elle n'aurait pas le choix. Une fois prête, les cheveux coiffés très rapidement, elle descendit à la salle à manger pour attraper une pomme et mordit un moment le garde-manger pour avoir la force de faire le trajet. Son père la reçu une nouvelle fois en critiquant sa lenteur, lui promettant une sévère correction si jamais elle le ralentissait pendant le voyage. Elle prit sa cape épaisse pour traverser le désert et son foulard qu'elle enfila en toute hâte, puis rejoignit Emichi sur le pas de la porte. Ils partirent donc ainsi, sans plus d'explications.

« Nous devons être à Shio avant 19h ce soir ! Je te garantis que nous irons à mon rythme, même si je dois t'y trainer par les cheveux !
- ... Je ne vous ralentirai pas, père. »


Ils marchèrent donc à une allure folle, le seul pauvre coyote qui eut le malheur de s'approcher d'eux, tenaillé par la faim, fut décapité à l'instant où il arriva à moins de trente mètres du père de la kunoichi, ce qui la fit frémir. Il était bien remonté, visiblement tendu et voulant en finir avec ce qui l'amenait à devoir se déplacer jusqu'à la capitale de Kaze no Kuni. Ils arrivèrent donc vers dix-huit heures aux portes de Shio et s'y engouffrèrent sans plus de cérémonie.

Son père savait visiblement où il allait, et dit à Katsuko d'aller se préparer convenablement, de se maquiller et de se coiffer. Elle ne devait pas hésiter à aller dans un quelconque magasin ou autre coiffeur pour s'apprêter, mais elle devait être séduisante. La jeune fille haussa les épaules, ne comprennant pas en quoi une telle chose aiderait son père, mais obéit sans plus de questions. Il lui indiqua également une adresse où le retrouver dès qu'elle serait prête, qu'un majordome lui ouvrirait à la présentation de son identité.

Allant donc se faire belle pour contenter son père, elle arriva à l'adresse demandée peu avant vingt heures. Elle fut accueillie par un homme en costume qui l'invita à entrer tout en rendant poliment grâce à sa beauté du moment. Elle le remercia et le suivi. Elle devait se montrer impeccable pour éviter la colère de son père. Celui-ci était attablé avec deux autres hommes et une femme. La femme et l'un des hommes avaient un âge proche de son père, tandis que l'autre homme faisait beaucoup plus jeune, il devait avoir entre vingt cinq et trente ans.

C'était donc ça... Le jeune homme lui sourit, et Emichi invita la jeune fille à s'assoir. Elle avait maintenant bien compris pourquoi sa présence était requise. Elle prit donc son air de belle jeune fille de haut rang et fit tout pour rencontrer les attentes de son père dans cette soirée interminable qui lui donnait envie de vomir. Ils mangèrent donc tranquillement, puis se séparèrent. Visiblement, ils auraient plus de nouvelles plus tard.

« Bon. Ça à l'air de s'être bien passé. Ce n'est pas que cette alliance me plaise mais c'est ce que souhaite le clan, car cette famille est très influente. Nous verrons comment cela se déroule. Si tu as de la chance, tu ne seras pas gardée comme concurrente et nous pourrons rentrer au plus tôt. Nous restons donc ici pour la nuit, Warrein me contactera demain pour me dire leur avis. On va dormir dans une auberge potable à l'est de la ville.
- Bien, père. »


Katsuko soupira intérieurement. Au moins, son père ne souhaitait pas vraiment cette union, ce serait peut être à son avantage, car le jeune homme lui donnait des envies de meurtre avec son sourire niais. Il pouvait tenir une société très importante de Kaze no Kuni et de Hana no Kuni, mais elle s'en moquait bien. Elle n'avait jamais été intéressée par l'argent après tout. Peut-être parce qu'elle en avait déjà à profusion.

Arrivant à l'auberge, ils eurent chacun leur chambre unique, et Katsuko se retrouva dans celle en face de son père. Heureusement qu'elle n'était pas avec lui. Elle profita donc de la nuit tombante pour sortir à pas de loup de sa chambre, défaisant sa coiffure qui la gênait plus qu'autre chose, et sortit dans la nuit éclairée par les lumières de la ville. Elle couru donc à travers les rues calmes de cette heure, habillée seulement dans sa robe dans le froid glacé du désert sous les étoiles. Elle se moquait de trembler et de tomber malade, elle était libre dans cette ville qui ne lui était que peu connue, sinon sous la forme de plans. La jeune vampire s'amusa donc à courir ça et là, profitant de la nuit pour se lâcher après une journée des plus déplaisantes.
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Jûro KisameKirijin
Jûro Kisame
MessageSujet: Re: Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko   Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko EmptySam 14 Jan - 1:11
Je ne sais pas si on peut appeler cela un bon voyage, dans un sens, la solitude que l'on ressent au milieu de la capitale du pays du vent est particulièrement agréable, d'un autre côté, le manque de vêtement rend l'auberge nécessaire. Aucune n'a accepter ma venue, les première que j'ai visiter étaient déjà pleine, et les autres m'ont simplement jeté dehors à la vue de ma proie, comme si j'était un sauvage, ses gens n'ont donc jamais vu un boucher au travail ? Cela doit être à cause de ma tenue alors, c'est comme si j'avais gravé "étranger" sur mon front, heureusement, d'où je viens n'est pas spécifié dans mes vêtements, ils peuvent venir de n'importe où, mais aucunement du désert.

Certes, c'est paisible, mais il faut au moins que je trouve de quoi me faire un feu si je veux me réveiller en vie demain, j'ai aussi besoin de manger, alors je commence à fouiller les ruelles de Shio, rassemblant depuis les poubelles tout le bois que je peut trouver, j'en fait un fagot que j'embarque avec moi sur mon dos. Ainsi chargé comme une mule, je commence à progresser au hasard total dans les rues de la ville, à la recherche de l'endroit parfait.

Dérangeant le silence de la nuit, mes oreilles affinée captent un son très fin, inaudible pour une personne n'ayant pas passer sa vie à travailler ses sens, une personne très légère en train de courir quelque rue plus loin, attire ma curiosité. Je ressert mon paquetage, l'épaule ankylosée par le poids de la bête que je traîne avec moi depuis maintenant quatre bonne heures, je me dirige vers la source du son pour y découvrir cette jeune fille au cheveux teints et décoiffés, un maquillage couvrant son visage et une tenue bien trop légère pour une nuit pareille.

Elle agit vraiment bizarrement, déjà, que fait elle ici ? Elle ressemble plus à une noble qu'a une fille des rues, elle à pourtant l'air parfaitement à son aise ici au beau milieu de la nuit, je me perche sur un toit avec toute la discrétion d'un chasseur, ce n'est peut être pas la bonne personne à qui demander mon chemin, peut être devrais-je simplement toquer chez quelqu'un, et lui échanger mon prix contre une bonne veste et un bol de soupe, puis repartir chasser quelque chose demain pour pouvoir survivre le temps de mon séjour ici.

Un bruit sourd retentit dans toute la rue, je lâche un soupir et observe en dessous de moi la planche qui vient de chuter, glissant du fagot que j'ai rassembler avec tant de passion, incroyable comme discrétion, maintenant j'ai simplement l'air louche, perché sur ce rebord à observer cette gamine, et elle m'a sans aucun doute entendu, quelques secondes après, la corde lâche complètement et tout le bois récolté se répand au sol dans un fracas, la chance n'est pas de mon côté aujourd'hui, à croire que la confrontation est inévitable, j'espère simplement que cette petite n'est pas aussi tordue qu'elle n'en à l'air.


<< Bonsoir, désolé mais je n'osais pas interrompre ta petite danse.>>

Je lâche le bout de corde en direction du sol, et passe une main dans ma chevelure blanche, puis je saute du toit pour atterrir au sol sans encombre, tenant toujours à l'épaule la gazelle morte, j'offre à la jeune fille mon plus beau sourire, un sourire qui pour une fois n'est pas crispé par la haine, la colère ou encore la peur, un sourire presque franc et amical, presque.

<< J'espère que je t'ai pas fais peur, je cherchais simplement un petit coin ou passer la nuit et... >> Je tapote le flanc de mon futur repas << Quelque part où j'pourrais faire un feu sans me faire virer de la ville, et toi ?>>

Personne de normal ne se ballade dans le froid avec aussi peu de préoccupation pour sa santé, alors mieux vaut faire attention, les mauvaises habitudes ont la peau dure, et ma nature paranoïaque prend très souvent le dessus dans ce genre de situation, je garde mes distances, mieux vaut prévenir que guérir comme on dit...
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Chinoike KatsukoSunajin
Chinoike Katsuko
MessageSujet: Re: Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko   Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko EmptySam 14 Jan - 10:24
Cette nuit était calme, les habitants de la capitale restaient bien chez eux, comme à l'accoutumée, le froid leur ôtant toute envie d'aller mettre le nez dehors. Ce n'était pas pour déplaire à la jeune fille. Ce "rendez-vous d'affaires" lui avait donné envie de vomir, et seule la liberté offerte par une nuit du désert pouvait l'en soulager.

Elle courrait donc entre les maisons faites de pierre pour la plupart, un des meilleurs matériaux face au sable pour éviter trop de gênes. Les pavés glacés des rues combinés à la légère brise nocturne la revigoraient et lui redonnaient la joie de vivre. Qu'importe, si elle devait se donner à l'autre abruti, elle fuirait au nord. Elle voulait parcourir le monde et ce n'était pas un cafard pareil qui la toucherait. Si la vampire se sentait très libre à l'idée de toutes formes d'expériences, un débile riche et coincé n'était décidément pas attirant.

Cependant, si elle voulait l'éviter, c'est aussi son clan qu'elle devrait fuir. Comme c'était sur ordre des autorités du clan qu'elle était venue ici accompagnée par son père, cela ne leur plairait probablement pas si elle fuyait. Et ça vexerait le crétin de nobliau. Personnellement, elle s'en moquait, mais ce serait une autre source de rancoeur, voire de haine pour les Chinoike.

La jeune demoiselle en robe blanche distinguée dansait alors sans trop se rendre compte d'où elle allait, sautillant dans la nuit, s'amusant tout en réfléchissant à sa journée du lendemain. C'est alors qu'elle entendit distinctement le bruit d'un morceau de bois chutant sur le sol. Par réflexe, elle tourna la tête vers le bruit, plissant les yeux. Une petite planche polie par le sable jonchait le sol. Elle en chercha d'abord l'origine aux fenêtres d'un quelconque étage des maisons proches. Toutes fermées.

Elle releva ensuite son regard au niveau du toit, cherchant un instant un endroit d'où pouvait provenir le morceau de bois, avant d'apercevoir une silhouette à l'apparence peu humaine se tenir légèrement en retrait dans l'ombre. Alors que l'adolescente se questionnait sur ce qu'était cette créature, estimant qu'elle pouvait peut être sortir des laboratoires de Suna avec son énorme dos bosselé, elle la vit perdre de l'épaisseur tout à coup sur le côté de son corps, ressemblant ainsi un peu plus à un corps humain.

Un grand bruit s'en suvit pour les oreilles de Neiko, affinées grace au silence du désert. C'était de nouvelles planchettes de bois qui chutaient depuis le haut jusqu'au sol. La créature restait sur son toit pour le moment.
« Bonsoir, désolé mais je n'osais pas interrompre ta petite danse. »
Visiblement, le monstre était au moins en partie humain.
« Bonsoir. Vous devriez descendre. Il y a moins de vent en bas. Il fait moins froid. »
La créature lacha un morceau de ficelle, probablement celle qui tenait les morceaux de bois attachés ensemble, puis elle descendit du toit, plutôt élégamment.

C'était bien un homme, mais il portait sur son dos un cadavre animal, une gazelle. Katsu' ne put retenir un léger sourire de contentement, un peu cruel, qui se dessina une fraction de seconde sur ses lèvres. Un chasseur, comme elle. Bien qu'ils n'aient pas les mêmes proies, c'était bien souvent les personnes qu'elle appréciait le plus.

D'une démarche féline, Katsuko s'approcha de l'homme en question. Elle le regardait fixement de ses yeux rouges, attendant la suite. Celui-ci lui souriait, visiblement plutôt gentil, aimable. Il souhaitait surement chercher un couvert pour la nuit, vu comme il était fait.

« J'espère que je t'ai pas fais peur, je cherchais simplement un petit coin ou passer la nuit et... quelque part où j'pourrais faire un feu sans me faire virer de la ville, et toi ? »

Lui faire peur ? Cette fois, Katsuko éclata d'un rire franc, et pour une fois, sans once de moquerie, de méchanceté. C'était bien la première fois que quelqu'un se souciait de ce genre de chose pour elle. Bien que ce soit inutile. Il lui indiqua égalemment qu'elle ne se trompait pas dans son hypothèse de la recherche du gîte, ce qui était plutôt évident dans un sens au vu de son air de baroudeur.

« Me faire peur, tu es drôle. Ça fait bien longtemps que je n'ai plus peur de ce genre de chose. Sinon je ne serai pas ici à me balader dans la nuit, seule. Pour répondre à ta question, je décompresse après une sale journée. »

Katsuko s'étira, évitant de trop trembler de froid, comme une danseuse à la fin d'une session d'entraînement.

« Tu sembles venir de loin, quel est ton nom ? Perrsonnellement, je me nomme Neiko. Je peux te proposer de me suivre à mon auberge, le tenancier ne te refusera pas si tu es avec moi. J'avais besoin de parler avec autre chose qu'un déchet de notre douce société à vrai dire. »

La kunoichi partit donc en trottinant, retournant vers l'auberge. Elle s'arrêtait de temps en temps pour vérifier si le chasseur la suivait bien, amusée à l'idée de cette étrange rencontre. Elle le guida ainsi assez rapidement à l'auberge où elle entra avec l'homme. Les tables étaient peu peuplées en cette soirée, elle lui indiqua une table proche de la cheminée, ayant elle-même besoin de se réchauffer un peu, l'air de rien. Elle s'asseya alors et fixa l'homme dans les yeux.

« Qu'est ce qui a bien pu amener un étranger jusqu'à Shio ? »
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Jûro KisameKirijin
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MessageSujet: Re: Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko   Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko EmptySam 14 Jan - 15:05
« Me faire peur, tu es drôle. Ça fait bien longtemps que je n'ai plus peur de ce genre de chose. Sinon je ne serai pas ici à me balader dans la nuit, seule. Pour répondre à ta question, je décompresse après une sale journée. »

Drôle ? Moi ? Merde alors, c'est une première... Vue de plus près, cette gamine en serait presque flippante, ses dents, ses oreilles, ses yeux... J'ai cru pendant une seconde que c'était une foutue Uchiha et que j'allais devoir la buter... Après tout, un Uchiha si éloigné de son clan aurait fait une cible parfaite, mais non, tout va bien, c'est juste une jeune fille... Femme ? J'observe son corps de haut en bas pendant quelques secondes... Ouais, fille.


« Tu sembles venir de loin, quel est ton nom ? Personnellement, je me nomme Neiko. Je peux te proposer de me suivre à mon auberge, le tenancier ne te refusera pas si tu es avec moi. J'avais besoin de parler avec autre chose qu'un déchet de notre douce société à vrai dire. »


J'ai comme l'impression qu'elle se moque de moi, j'était pourtant persuadé jusque là d'être un sacré déchet de notre "douce" société, à croire que même mon apparence débraillée et mes habits troués ne tapent pas à l'oeil de tous.

«Moi c'est Kisame... Une auberge, pourquoi pas, j'ai l'habitude de me pieuter dehors quand je voyage, mais je crois bien ne pas être prêt à perdre ma vie dans le froid...»

Je jette un coup d'oeil au planches éparpillée sur le sol, décidant de les laisser ainsi, quelqu'un viendra bien les ramasser le lendemain, mieux vaut suivre cet individu complètement suspect au beau milieu de la nuit... Ah, les joies de ne rien en avoir à foutre, véritablement quelque chose de précieux.

« Une sale journée mh ? C'est quoi une sale journée pour les gens d'ici ? Là d'où je viens, sur les îles, on à notre propre définition de bonne et mauvaise journée et j'ai pu remarquer dans mes voyages, que cela n'était pas  la même qu'ailleurs, mais pour répondre à ta question... Eh bien je suis un humble voyageur. »

Certes, un voyageur en pleine nuit, seul, dans un lieu hostile et inconnu, très crédible vraiment, mais on peut considérer du moment que deux personne n'offrent pas leur nom de famille dans une présentation, alors cela signifie que la conversation en question restera vagues sur certains point, je n'ai aucunement envie que Neiko sache que je suis Kirijin, mais de mon côté, son nom de famille m'est totalement inconnu également, drôle de situation.


« Je profite de mes vacances, mon travail est... Prenant, fatiguant même, et mes employeurs sont des plus détestables, mais bon je pense que tu le sais, on fait pas ce qu'on veut dans la vie, petite, c'est encore plus vrai dans mon pays. »

Je me mets donc à suivre mon guide, changeant ma proie d'épaule pour dégourdir la droite, je sais que je n'aurai pas besoin de cette gazelle, mais quelque chose en moi refuse de la laisser se faire bouffer par les rats au beau milieu de la rue, l'instinct sans doute.

Aussi étrange que cela puisse paraître, pour un asocial comme moi, cette petite me semble incroyablement familière, comme si je la connaissais depuis longtemps, bien que ce ne soit pas le cas évidemment, sa démarche, sa façon de se mouvoir et de parler font remonter à la surface de vieux souvenirs de certains camarade de guerre, des chasseurs, des tueurs.


« Et donc j'ai bêtement décider de visiter ce pays, le désert à toujours eu un attrait particulier, la cruauté de son environnement sans doute, je voulais savoir si j'était capable de survivre sans rien dans un endroit que je ne connais absolument pas, le désert en soi n'a pas été un problème, je me serais fourré dans le bide d'un zèbre pour la nuit si le froid avait été trop tenace, mais il semblerait que ce soit la civilisation en elle même qui me pose le plus de problème, personne n'a accepter cette magnifique bête en guise de payement quelque soit l'endroit ou j'aille, il faut toujours que l'on me regarde comme si j'était un animal...»


Je me tourne vers Neiko, un grand sourire carnassier sur mon visage, mauvaise habitudes qui ne vont pas avec la civilisation, dès que je parle de chasse, que ce soit  humaine ou animale, je me mets toujours à sourire de cette façon... Impossible de m'en empêcher.

«Les gens d'ici sont ils donc si sensible ? C'est plus simple de traiter avec la nature qu'avec votre civilisation...»

J'ai raison... Non ?
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Chinoike KatsukoSunajin
Chinoike Katsuko
MessageSujet: Re: Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko   Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko EmptyDim 15 Jan - 11:12
Katsuko guida l'homme vers l'auberge. Celui-ci la suivait bien, visiblement, il avait du avoir la même impression qu'elle. Ils étaient du même type, de ceux qui aimaient chasser. Ce serait donc intéressant d'échanger un peu plus. Il craignait le froid visiblement, ce Kisame. Comme elle, il n'avait dit que son nom. Bien que ce ne soit que son surnom, s'il la cherchait avec ça, il finirait par la trouver. Ce n'était pas la première fois qu'elle l'utilisait.

Avançant dans les ruelles, se dirigeant avec ses souvenirs, elle demeurait efficace dans ses déplacements. Sa démarche féline ne faisait que peu de bruit et lui évitait de rester trop longtemps en contact avec les pavés glacés. L'homme avait laissé ses planches sur place, elles étaient probablement destinées à un feu de camp. Au moins avait-il compris que le froid pouvait tuer dans le désert, aussi surement que les scorpions et autres coyotes. Il ne s'était cependant pas habillé correctement, et avait dû souffrir du sable. Pas de cape lourde de toile, pas de foulard ni même de turban. Il avait des habits juste banals, bien que vieux et un peu troués. Ce n'était pas la définition de la distinction, mais elle avait toujours cette sensation de quelqu'un proche d'elle mentalement.
    « Une sale journée mh ? C'est quoi une sale journée pour les gens d'ici ? Là d'où je viens, sur les îles, on a notre propre définition de bonne et mauvaise journée et j'ai pu remarquer dans mes voyages, que cela n'était pas  la même qu'ailleurs, mais pour répondre à ta question... Eh bien je suis un humble voyageur. »

Visiblement, il demeurait évasif. Elle nota cependant qu'il venait des îles. Était-il un Kirijin ou juste un Nukenin originaire de Mizu no Kuni ? Elle n'avait pas assez d'informations pour en juger, mais elle devrait tenir sa langue, ne pas parler de Suna. Et éviter de signaler son appartenance au clan des Chinoike. On ne sait jamais comment peuvent réagir les autres, n'est-ce pas. Le clan n'était pas forcément le plus apprécié de part le monde, ne serais-ce que pour toutes les personnes enlevées ou tuées afin de nourrir les membres. Mais au fond, ce n'était qu'un détail pour elle. Peut-être pas pour lui, qui sait. Oui, se taire sur ce sujet était surement la décision la plus sage.
    « Une sale journée, c'est du genre où l'on se fait réveiller très tôt lorsque rien n'est prévu et qu'on se retrouve embarqué loin de son petit village natal pour être proposée comme objet de plaisir à un noble vicieux. Vous ne connaissez probablement pas ça, je pense. »

Il enchaîna ensuite sur la raison de sa présence ici. Des vacances ? Qu'est-ce qui pouvait l'avoir motivé pour venir passer des vacances dans le désert ? Le climat y était bien hostile et aride, bien à l'opposé des îles sur ce second point. Peut-être un excès d'humidité qui faisait rouiller ses articulations, qui sait. Bon, il n'aimait pas ses employeurs à ses dires, il est vrai que le peuple de Kiri n'était pas réputé pour sa gentillesse. S'il venait de là-bas, c'était compréhensible. Et ces gens avaient probablement déteind sur les autres habitants de Mizu no Kuni.
    « Je ne le sais que trop bien que nous ne sommes pas libres. C'est pour cela que je profite des moments où je peux l'être malgré tout, qu'importe la température extérieure. »

Elle contrôlait encore ses tremblements, mais elle n'en serait plus capable longtemps. Même si les mouvements constants qu'elle faisait lui procuraient un peu de chaleur, c'était loin d'être suffisant dans cette robe sacrificielle. L'homme continuait de trimbaler sa gazelle, visiblement il comptait bien la manger celle-ci, sinon la vendre. Il ne devrait pas tarder, ce genre de bestiole pourrissait vite le jour à Kaze no Kuni.

Kisame confirma ensuite la pensée de Katsuko. Il venait bien pour découvrir le désert, et cherchait justement un environnement difficile. Il était servi. De plus, les habitants de Shio n'étaient pas toujours les plus accueillants envers les étrangers qui se ramenaient avec un cervidé sur le dos. C'était dommage selon Neiko, un bon festin sanglant ne faisait jamais de mal selon elle.
    « Il semblerait que ce soit la civilisation en elle même qui me pose le plus de problème, personne n'a accepter cette magnifique bête en guise de payement quelque soit l'endroit ou j'aille, il faut toujours que l'on me regarde comme si j'était un animal.... »

Il avait la même idée qu'elle, ce qui tira un sourire prédateur à la jeune fille qui dévoila les canines un peu trop longues de la vampire par rapport à celles des autres humains.
    « C'est vrai que les gens sont un peu coincés ici. Il est dommage de refuser un tel festin. »

Elle était heureuse de voir quelqu'un de son espèce, un prédateur carnassier. Lui aussi transpirait cette sensation qui pouvait paraître malsaine au plus grand nombre, cette soif de sang qui les animait. Une sensation très plaisante pour l'adolescente.
    «Les gens d'ici sont ils donc si sensible ? C'est plus simple de traiter avec la nature qu'avec votre civilisation...
    - La plupart des gens sont trop sensibles face au sang. Pour ma part, je trouve que cela reste la meilleure boisson de ce monde. Les proies auront toujours du mal à comprendre ce genre de chose. »

A peine avait-elle fini sa phrase qu'elle se rendit compte qu'elle pouvait porter à comprendre quel était son clan, et elle s'en voulu. C'était dangereux qu'il sache ce genre de chose, il pourrait devenir aggressif s'il avait un mauvais passé en lien avec les Chinoike.

Elle reprit sa marche à un rythme un peu plus rapide, courant presque, ne faisant toujours presque aucun bruit en posant ses pieds délicats sur le sol froid. Ils arrivèrent finalement devant l'auberge et Katsuko se glissa à l'intérieur, faisant signe à Kisame de la suivre dedans. La salle se tue à l'entrée du chasseur, avec sa biche sur son dos.

Neiko se retourna vers lui alors qu'elle avait foncé se coller proche du feu pour essayer de réduire ses chances de tomber malade.

    « Rentre voyons, personne ne t'en voudra d'apporter de quoi faire un festin qui nous réchauffera tous. Il fait si froid dehors. Ah, et si personne ne sait découper de la viande, je peux m'en occuper, il suffira qu'on me prête un couteau décent. »


L'ambiance était soudainement tendue, et apparemment, personne n'osait faire le premier pas. Neiko se contenta de sourire à Kisame, dévoilant une fois de plus ses dents de prédatrice. Elle l'invita également d'un geste de la main à venir avec elle s'installer sur la table la plus proche de la cheminée.
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Jûro KisameKirijin
Jûro Kisame
MessageSujet: Re: Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko   Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko EmptyLun 16 Jan - 20:33
Je me laisses donc guider par la jeune fille le long des rues de Shio, difficile pour moi de me concentrer sur la conversation alors qu'un tel ciel est visible, mais mieux vaut faire un petit effort de politesse avec mon futur hôte, qui au fur et à mesure de la conversation, commence à révéler son vrai visage, un visage bien plus particulier que je ne le pensait, une noble d'ailleurs il semblerait, rare de voir une noble agir ainsi, pour le peu de noble que j'ai pu observer dans ma courte vie.

    - La plupart des gens sont trop sensibles face au sang. Pour ma part, je trouve que cela reste la meilleure boisson de ce monde. Les proies auront toujours du mal à comprendre ce genre de chose. »


Beaucoup trop de cachotterie entre elle et moi, mais c'est compréhensible, pour ma part du moins, un Kirijin n'est jamais un bon compagnon lors d'une nuit pareille à Shio, mais au fil de la conversation je remarque quelques détails, comme des erreurs qu'elle tente de cacher, cette remarque à propos du sang par exemple, je ne suis certes pas un homme très cultivé pour ce qui est des différentes cultures de la civilisation, mais je sais qu'a Suna, on ne boit pas de sang, du moins normalement non, j'avais entendu parler d'une certaine famille qui avait des pratiques cannibales, mais je n'écoutais qu'a moitié lorsque j'ai appris cela, si je me fichais un peu moins de ce genre de choses j'aurai peut être été capable de mettre un nom sur cette fille, tant pis, après tout je ne suis pas là pour ça, et si elle est belle et bien une chasseuse d'humain, alors je suis le plus chanceux du monde, car personne d'autre que cette sale engeance ne pourrait m'être agréable.

Comme pour confirmer mes doutes, elle s'éloigne légèrement après cette phrase, comme si pressée d'arriver à destination, mon but n'est pas de la mettre mal à l'aise ou quoi que ce soit, je ne cherche pas les embrouilles, surtout pas ici, mon instinct de survie est bien trop puissant pour que je me retrouve en situation de conflit, alors mieux vaut ne pas relever ces détails.

Notre ballade nous amène jusqu'à ce grand bâtiment encore éclairé, d'où l'écho des conversation tardive se fait entendre pour les oreilles affinée, j'ai comme un mauvais pressentiment, comme si entrer dans ce bâtiment n'est pas la meilleure option qui s'offre à moi, mais c'est trop tard pour reculer. Alors que Neiko se jette presque à l'intérieur, se ruant vers le feu pour réchauffer ses membres glacés, je ressent déjà le terrible regard lourd des personnes présente dans la salle.

Un silence de mort se pose, alors que je reste figé sur le palier, je déteste ces gens alors que je viens à peine de les rencontrer, ils sont le stéréotype même des clients d'auberge, bavards, bruyant, menteurs, hypocrite, colporteurs. L'auberge en elle même ne semble pas trop pauvre, au contraire, ce qui prouve encore une fois l'importance de Neiko dans la société du pays du vent.

    « Rentre voyons, personne ne t'en voudra d'apporter de quoi faire un festin qui nous réchauffera tous. Il fait si froid dehors. Ah, et si personne ne sait découper de la viande, je peux m'en occuper, il suffira qu'on me prête un couteau décent. »


Je jette mon regard sur chacun de ses visages, un simple test, la plupart détournent les yeux, parfait... Avec un grand sourire carnassier je me dirige donc vers la cheminé sans le moindre mot, attrapant de mon bras gauche une table pour la tirer à côté de celle que Neiko me montre, pour y poser ma proie, je prend ensuite place auprès du feu, me réchauffant un peu avant de me relever et d’interpeller le tenancier

    Qu'on m'apporte une bassine d'eau, un chiffon, un bol et un plat, la bête servira de payement pour la nuit, à moins que cela ne pose problème ?


Je laisse un air menaçant dans la fin de ma phrase, sans doute un peu porté par l'attitude impératrice de Neiko, je suis parfaitement conscient que c'est sa seule présence qui suffit à empêcher le quartier entier de me tomber dessus mais je ne peut m'empêcher d'effrayer les civils.

On m'apporte rapidement ce que j'ai commander, et je me mets au travail sous les yeux ébahis des clients qui semblent répugnés par l'acte, vider un animal est pourtant l'une des premières choses que l'on apprend à l'enfant... C'est tout de même étrange que la race la plus cruelle du monde soit secouée par de telles choses. Je démontre ma grande dextérité au grand jour en découpant la bête sans la moindre hésitation, séparant les morceaux à la perfection, au milieu du travail, je retire ma vieille veste en cuir pour dévoiler des avants bras couverts de cicatrices, dont une marque de croc immense très récente, à peine cicatrisée et encore rougeâtre sur mon avant bras gauche, espérant refroidir ainsi les esprits les plus échauffés par mon spectacle en démontrant une expérience au combat évidente.

    Tu n'es pas n'importe qui toi hein ? On dirait qu'ils ont tous peur de toi, je n'aurai jamais pu aprécier un tel spectacle ailleurs... Tu sais, j'aprécie ce voyage bien plus que je ne le devrais, je voulais me faire discret et pas trop remarquer, mais au final je me retrouve à m'amuser bien plus que tout, plus ici que chez moi pour tout te dire... La vue d'une salle entière presque tremblante devant une gamine comme toi, c'est jouissif.


Je fais signe au tenancier que mon travail est fini, laissant sur la table les outils et la viande, puis je commence à essuyer mes mains ainsi que ma longue veste, tout en fixant Neiko avec un sourire bien plus prononcé qu'avant, les yeux presque brillant d'excitation.


    Tu sais je pense que l'on devrait arrêter de tourner autour du pot comme ça hein ? Si tu continue de cacher ton identité comme ça je vais finir par douter de ta bonne foi, non ? Mais après tout ce n'est pas très honnête de ma part de dire ça après avoir omis des détails que l'on pourrait considérer cruciaux.


Je me penche vers elle pour pouvoir couvrir notre conversation aux oreilles indiscrètes.

    Alors, je commence ? Allez soyons fou, au pire je n'ai qu'a courir, peu de gens sont capable de me traquer alors ce n'est pas si grave si je suis mal vu ici... Je viens des îles, mais plus précisément je suis un Kirijin, je fais partie des traqueurs de cette sale pute de Mizukage... Ouais je sais, c'est étrange de travailler pour quelqu'un que l'on veut voir mort, mais j'ai mes raisons ne t'inquiète pas, je ne suis pas fou. Je suis un Jûro, mais je n'ai pas menti lorsque je t'ai dis que je n'étais qu'en vacance ici, rien de plus.


Je me redresse légèrement, content de moi, même s'il est étrange pour quelqu'un comme moi d'offrir aussi rapidement ma confiance, ce qui se passe à Shio n'aura sans doute aucun impact sur ma vie à Kiri, alors je peux laisser aller enfin les fardeau de la paranoïa qui m'accompagne depuis des années, et me détendre enfin pour une fois depuis un très long moment...
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MessageSujet: Re: Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko   Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko EmptyMar 17 Jan - 16:12
Lorsque Kisame entra à la suite de Katsuko, la salle devint silencieuse et le chasseur s'arrêta dans l'entrée, immobile, presque tendu. Il avait quelque chose à se reprocher peut être, ou alors c'était simplement elle qui aurait juste ignoré de tels manants et leurs réactions.

    « Rentre voyons, personne ne t'en voudra d'apporter de quoi faire un festin qui nous réchauffera tous. Il fait si froid dehors. »


Cette phrase de la jeune femme le fit réagir. Il commença donc par fixer les attablés les uns après les autres, et presque tous détournaient immédiatement le regard, ce qui fit pouffer Neiko. Ces humains étaient d'un ridicule. Il traversa ensuite la salle, ramenant une autre table près de celle indiquée par la vampire et demanda de quoi préparer la bête, expliquant que ce serait son paiement pour la nuit. Visiblement, son offre était acceptée, puisque le tenancier ne dit rien, ce qui amusa une nouvelle fois la jeune fille.

Démontrant alors ses talents de découpeur de chaire, il prépara sa gazelle, la découpant avec précision et rapidité. Plutôt pas mal, Chasseur. Les autres personnes présentes prennent un air dégouté. Quelle bande de chochottes, ils ne font pas cette tête quand un steak arrive dans leur assiète, alors quelle différence ? Kisame en profita pour enlever sa veste, montrant clairement ainsi son expérience au combat avec ses nombreuses cicatrices. La robe à manche longue que portait cependant la jeune noble lui permettait de ne pas montrer que ses bras étaient dans le même état, bien que les raisons en étaient différentes. Elle fut bien heureuse alors que personne ne le sache, c'était décidément ce qu'elle redoutait le plus. Si quelqu'un l'apprenait, d'autres viendraient probablement s'ajouter à toutes celles déjà présentes.

    « Tu n'es pas n'importe qui toi hein ? On dirait qu'ils ont tous peur de toi, je n'aurai jamais pu aprécier un tel spectacle ailleurs... Tu sais, j'apprécie ce voyage bien plus que je ne le devrais, je voulais me faire discret et pas trop remarquer, mais au final je me retrouve à m'amuser bien plus que tout, plus ici que chez moi pour tout te dire... La vue d'une salle entière presque tremblante devant une gamine comme toi, c'est jouissif.
    - Tu me flattes voyons. Je ne suis pas certaine que ce soit uniquement à cause de moi, peut être aussi par mon père qui dort à l'étage. Mais j'espère bien que ma part compte aussi. »


Kisame s'était adressée à elle vers la fin de son travail, quand il avait achevé les parties les plus compliquées et qu'il ne restait plus que du détail pour la préparation de la viande. Il appela d'un geste le tenancier, lui indiquant que c'était prêt à partir à la cuisine, puis utilisa sa veste comme torchon. Elle devait avoir connu un bon nombre de sangs différents, et pour cela, Katsuko l'enviait littéralement. Tout comme pour le sang de la gazelle qui l'imbibait désormais.

Le chasseur lui souria ensuite, comme excité par le découpage qu'il venait de faire. Il reporta alors son regard sur la vampirette aux cheveux roses dans sa robe blanche. Allant droit au but, il lui demanda de lui dévoiler sa véritable identité, prétextant un manque de bonne foi, juste avant de signaler que lui non plus n'avait pas tout dit. Se penchant vers elle pour plus de discrétion, alors que les autres discussions des gens alentours reprennaient peu à peu pour ceux qui n'étaient pas partis durant la démonstration, il entama les aveux.

    « Alors, je commence ? Allez soyons fou, au pire je n'ai qu'a courir, peu de gens sont capable de me traquer alors ce n'est pas si grave si je suis mal vu ici... Je viens des îles, mais plus précisément je suis un Kirijin, je fais partie des traqueurs de cette sale pute de Mizukage... Ouais je sais, c'est étrange de travailler pour quelqu'un que l'on veut voir mort, mais j'ai mes raisons ne t'inquiète pas, je ne suis pas fou. Je suis un Jûro, mais je n'ai pas menti lorsque je t'ai dis que je n'étais qu'en vacance ici, rien de plus. »


En effet, il était fou. La jeune Katsuko faillit éclater de rire tant il déballa tout sur lui alors qu'elle ne le connaissait absolument pas et qu'il ne lui devait rien. Elle ne savait quelle mouche l'avait piqué, mais elle se sentait finalement de lui dire qui elle était. Après tout, si lui était en gros danger, elle ne risquait rien avec son père à l'étage. Et quelque soit le niveau de puissance de l'homme qui lui faisait face, il ne pourrait probablement pas grand chose face à Emichi Chinoike. Et elle serait bien capable de le tenir le temps que son père arrive s'il se passait quelque chose de mauvais.

Un Kirijin qui veut la mort de la Mizukage... Etrange. C'est un Jûro donc. Les membres de ce clan ne sont pas connus pour être toujours les plus fins, il faudrait qu'elle prenne garde malgré tout à ne pas l'énerver. Même si elle doutait qu'il soit capable de la tuer avant que son père n'arrive si les choses tournaient mal, elle aurait surement bien mal, ce qui n'était pas forcément nécessaire. Surtout qu'elle devait "rester belle" pour l'autre déchet.

A la fin de sa tirage, l'homme de Kiri se redressa, l'air content de lui. Il devait avoir réussi à enlever un quelconque fardeau de son coeur, grand bien lui fasse. Il confirma une nouvelle fois être ici en vacances, quelque chose que la jeune kunoichi n'avait jamais connu pour elle. Son père parvenait toujours à lui trouver une tâche, un devoir, une obligation quelconque pour la faire travailler. Elle était en ce sens devenu assez endurante face aux travaux ingrats malgré son statut de noble en tant que fille descendant d'une ligne de Chinoike qui s'étaient illustrés les uns après les autres sur les champs de bataille pour le clan.

Se penchant vers l'homme aux yeux marron à son tour, elle se lança dans les révélations.

    « C'est donc à mon tour, Jûro Kisame. Je m'appelle Chinoike Katsuko. Neiko est le surnom que me donne mon jeune frère. Ce que les gens craignent je pense, plus que moi, même si je sais me battre plutôt décemment, c'est mon père à l'étage, Chinoike Emichi, qui s'est illustré pendant les guerres claniques puis contre Iwa en particulier, avant d'aller beaucoup aider à la création de Suna. Je suis noble par mon sang, mais je préfère chasser plus que tout. Les manoeuvres du clan, si je les respecte et les appliquent lorsqu'elles me concernent, ne sont pas mon activité préférée. C'est pourtant pour leur plaire que je suis ici, dans le but d'éventuellement me retrouver mariée à un marchand nobliau cupide de trente ans. Si ça peut t'aider, c'est de lui que je parlais lorsque je disais vouloir m'éloigner des déchets de la société. »


Katsuko avait prit un risque certain, mais il demeurait inférieur à celui prit par l'homme qui lui faisait face. S'il était un espion, il jouait un jeu très étrange. Surtout que Shio n'était pas une capitale si fermée que ça, ce n'était que son acoutrement et la gazelle qui lui avaient valu cet accueil froid.

    « J'espère que ma réponse te convient cette fois. »


Elle lui souria à son tour, avant de jeter un oeil vers le tenancier, s'enquérant du temps d'attente avant l'arrivée de la viande préparée par les soins de son camarade de soirée. Voyant qu'il y en avait encore pour un certain temps, Neiko prit son mal en patience et après un petit moment, interrogea de nouveau l'homme qui lui faisait face.

    « Donc tu es ici pour te tester dans un environnement hostile, c'est ça ? Tu aimes bien chasser non ? J'ai l'impression que toi ici, ça te plait beaucoup ce genre de chose. D'un côté, si ça te déplaisait, tu ne serais pas traqueur, si ? La chasse à l'homme a toujours été mon activité préférée, même si nous n'avons probablement pas les mêmes buts lorsque nous faisons ce genre d'attaque. »


Peu après sa réponse, la sourire de la jeune femme s'aggrandit, devenant plus carnassier, un sourire de prédateur habitué à la chasse. Elle lui posa une nouvelle question qui venait de traverser son esprit, de celles qui ne pouvaient être posées qu'aux gens ayant cette même passion pour la traque.

    « Mais dis-moi, qu'est-ce qui t'excite le plus quand tu traques tes proies ? Plutôt le parcours, le désespoir dans leurs yeux, le moment où tu les achèves ? Personnellement, je dirais que c'est un mélange de tout ça, mais plus encore, c'est le moment où je peux enfin goûter leur sang. C'est si revigorant... Surtout s'ils sont encore vivants, le regard qu'ils lancent, ce mélange de peur, de dégout, de désespoir... Comme si j'étais un monstre, une aberration. C'est amusant et ça me donne toujours envie de continuer plus encore, de profiter de ma proie. Un peu comme un chat avec une souris je suppose. »
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MessageSujet: Re: Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko   Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko EmptyMar 17 Jan - 16:56
Même pas choquant, mon instinct ne me trompe presque jamais, je savais bien que quelque chose ne tournait pas rond avec cette fille, et cette tirade confirme tout mes soupçons. Une noble, une tueuse, une folle à lier, presque pareil que moi, si on retire toute les fanfreluche de la noblesse... Façon de parler en effet, je l'imagine plus les mains couverte de sang que de dentelle.

    « C'est donc à mon tour, Jûro Kisame. Je m'appelle Chinoike Katsuko. Neiko est le surnom que me donne mon jeune frère. Ce que les gens craignent je pense, plus que moi, même si je sais me battre plutôt décemment, c'est mon père à l'étage, Chinoike Emichi, qui s'est illustré pendant les guerres claniques puis contre Iwa en particulier, avant d'aller beaucoup aider à la création de Suna. Je suis noble par mon sang, mais je préfère chasser plus que tout. Les manoeuvres du clan, si je les respecte et les appliquent lorsqu'elles me concernent, ne sont pas mon activité préférée. C'est pourtant pour leur plaire que je suis ici, dans le but d'éventuellement me retrouver mariée à un marchand nobliau cupide de trente ans. Si ça peut t'aider, c'est de lui que je parlais lorsque je disais vouloir m'éloigner des déchets de la société. »


J'avais pris un grand risque mais la confiance aveugle que je mettais en cette petite n'était pas aussi stupide qu'elle pouvait paraître, étant un expert du Goganjutsu je pense sincèrement être capable de m'enfuir de cette ville en pleine nuit, avant que quiconque ne puisse être mobilisé pour m'attraper, mais de toute façon Neiko ne sonnera pas l'alarme pour quelqu'un comme moi, sauf si je l'agresse évidemment, mais cela n'arrivera pas non plus, c'est si rare de trouver des gens comme moi, alors je ne vais pas gâcher ce genre de relation, surtout loin des conflits de Kiri.


    « J'espère que ma réponse te convient cette fois. »


J’acquiesce, en effet, c'est plutôt agréable de pouvoir discuter à coeur ouvert, sans avoir à se cacher ou à mentir, parler avec des gens simple sous le couvert d'une même passion, je continue d'écouter en silence les questions posée.

    « Donc tu es ici pour te tester dans un environnement hostile, c'est ça ? Tu aimes bien chasser non ? J'ai l'impression que toi ici, ça te plait beaucoup ce genre de chose. D'un côté, si ça te déplaisait, tu ne serais pas traqueur, si ? La chasse à l'homme a toujours été mon activité préférée, même si nous n'avons probablement pas les mêmes buts lorsque nous faisons ce genre d'attaque. »


    Chez moi, c'est forêts, marais, rivière et rien d'autre, la grande forêt de brume qui entoure Kiri n'est même pas un terrain de chasse agréable, les proies sont capable de se tuer toute seule là dedans, alors oui je cherche à découvrir d'autres endroit, comment me comporter dans différents territoire hostiles, car chacun à ses secrets et ses spécificités, je ne comptes pas finir ma vie proche de Kiri alors je préfère être préparé le jour ou je partirai, pour pas crever bêtement dans un trou.


J'ai à peine le temps de reprendre ma respiration qu'elle m'assaillit déjà avec une autre question, ses yeux brillent d'excitation, elle ne doit pas avoir beaucoup de camarade avec qui discuter de ce genre de passion on dirait, elle se lâche dans  une tirade presque interminable, son sourire carnassier s’agrandissant au fur et à mesure que ses mots traverse ses lèvres.

    « Mais dis-moi, qu'est-ce qui t'excite le plus quand tu traques tes proies ? Plutôt le parcours, le désespoir dans leurs yeux, le moment où tu les achèves ? Personnellement, je dirais que c'est un mélange de tout ça, mais plus encore, c'est le moment où je peux enfin goûter leur sang. C'est si revigorant... Surtout s'ils sont encore vivants, le regard qu'ils lancent, ce mélange de peur, de dégout, de désespoir... Comme si j'étais un monstre, une aberration. C'est amusant et ça me donne toujours envie de continuer plus encore, de profiter de ma proie. Un peu comme un chat avec une souris je suppose. »


Je laisse un léger temps de latence avant de lui répondre, comme assommé par la question, je reste figé, incapable de réagir ainsi pendant presque une dizaine de secondes. Puis je me lève presque de ma chaise en me penchant brusquement vers elle, sourire au lèvres, pour lui offrir ma réponse.

    Ce que je préfère dans la traque hein ? J'aime beaucoup quand on est dans un environnement urbain, et que l'homme cherche l'aide des civils autour de lui, c'est hilarant de voir la nature humaine à son stade le plus pitoyable, quand tout les hommes repoussent la proie, l'abandonnent au traqueur, quand il remarque qu'au final, les humains ont beau se regrouper comme des vers dans des villages, ils sont seul dans les moments réellement important, personne ne partagera le danger d'un autre.

    Dans les environnement naturels, les marécages en particulier, c'est la zone que je connais le mieux sur les îles, j'aime beaucoup observer à quel point le désespoir peut rendre l'humain tenace, j'en ai vu courir pendant deux journée entière avant de s'écrouler, sans repos, sans nourriture, à peine un peu d'eau pour survivre, cette sale race est tenace, malheureusement jamais aussi tenace que moi.

    Le dernier regard d'un homme, il est à chaque fois différent, on peut presque lire dedans ce à quoi il pense, bien que la plupart du temps j'ai pu y observer une centaine d'expression de frayeur différente, il y a bien eu quelque un qui ont réussis à m'offrir de la haine, ou encore de la tristesse, j'ai pris mon temps avec ceux là, leur faire ravaler leur soit disant fierté avant la mort.

    Mais le meilleur moment, celui qui me fait me sentir le plus vivant, c'est celui ou j'ai mis ma proie dans un coin, qu'elle ne peut plus s'échapper, le moment ou elle se retourne, et cesse de courir, certains essaient de combattre, mais la plupart du temps ils s'agenouillent et prie, supplie pour leur misérable vie, c'est là où je prend un malin plaisir à torturer leur esprit et leur corps jusqu'à les... Briser !



Je reprend mon souffle, goûter le sang n'a jamais été dans mes passions, j'aime le sang quand il recouvre mes mains et mon visage, j'aime la traque et j'aime le meurtre... Non pas le meurtre, j'aime le ménage, balayer de ce monde ces vermines d'humains qui ne font que poser des problèmes.

Mon coeur part en chamade, j'ai l'impression d'être en plein milieu d'une traque, j'ai sans doute laisser ma voix s'échapper également, des gens ont dû entendre vu le regard qu'ils me jettent, il vaut mieux que je le calme avant d'attirer des ennuis sur notre petit duo...

Excuse parfaite pour me rasseoir, la nourriture arrive, mieux vaut tard que jamais après tout.
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Chinoike KatsukoSunajin
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MessageSujet: Re: Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko   Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko EmptyJeu 19 Jan - 20:38
Kisame fut plutôt rapide dans ses réponses. Il commença par lui expliquer qu'il n'appréciait pas beaucoup Kiri en tant que terrain de chasse, les chassés finissant la moitié du temps par se tuer tout seul dans un marécage ou autre, et que la joie en était diminuée. C'est vrai que lorsqu'un autre prédateur, qu'il soit humain, animal ou naturel, venait vous piquer votre proie, c'était très décevant. C'était donc cette nuance entre tous les différents types de terrains de chasse qu'il voulait découvrir en venant ici.

Elle s'était ensuite laissée emporter par sa joie de pouvoir enfin aborder le sujet de la traque avec quelqu'un qui pouvait la comprendre, le goût du sang lui revenant en bouche, lui donnant cette envie de partir à la chasse sur le champ. Elle savait cependant que ce n'était pas le moment, qu'elle avait à faire, elle se contint donc.

Le chasseur qui lui faisait face sembla comme étourdit par cette question plutôt précise et directe. Il mit alors un certain temps avant de se réveiller et se leva pour se rapprocher d'elle, la fixant dans les yeux. Elle était comme envoutée par ses paroles, elle les buvait littéralement. Elle était d'accord en tous points avec lui, et un bonheur immense l'envahit avec cette confirmation totale. Elle avait enfin trouvé quelqu'un comme elle.

Cette observation des proies était aussi une de ses activités favorites, s'amuser à voir le désespoir pousser un homme à tenter de boire du sable à force de fuir la vampire, n'ayant plus d'eau et étant terrassé par la chaleur et le manque d'hydratation par exemple. Elle était tout à fait d'accord sur ces nuances dans les regards, même si face à elle, c'était le dégout et la terreur qui revenaient le plus souvent. Parfois, c'était de l'incompréhension lorsqu'ils ne pouvaient même pas réaliser ce qu'il se passait. Un peu comme le mercenaire de l'autre jour.

Ah les supplications ! C'est vrai que c'était aussi un moment délicieux. Il lui arrivait de disparaitre, de faire comme si elle acceptait ceci, et de ressurgir dans leur dos pour les tuer violemment, mais en leur laissant le temps de comprendre qu'ils avaient été bernés, que cet espoir était bien faux. Comme si elle allait laisser s'enfuir un repas pour quelques suppliques ridicules !

Un sourire carnassier avait totalement couvert le visage de la vampirette, dévoilant ses canines trop longues, ses yeux rouges brillant d'excitation et de folie. Elle remarqua alors que la nourriture arrivait, ce qui la réveilla de cette transe qui l'avait prise depuis sa question au chasseur. Elle remarqua alors que plusieurs personnes étaient parties, presque en courrant, certaines ayant même oublié leur manteau sur les chaises. D'autres les regardaient, entre l'effroi et le dégout total. Comment des humains pouvaient tenir de pareils propos ? Visiblement, le couple qu'il formait était démoniaque, ils avaient perdu de leur humanité au moins aux yeux de ce public.

Le tenancier posa les assiètes sur leur table avec une certaine violence, il n'était absolument pas sur de lui, tremblait à moitié, mais une sorte de colère imprégnait sa voix.

    « Vous faites partir mes clients ! Je ne vous mettrais pas dehors parce que j'estime que vous avez payé votre part avec ceci, et vous mademoiselle, parce que votre père est à l'étage, mais dès que vous avez fini vos assiètes, quittez cette pièce ! Je ne sais quel genre de monstres vous êtes, mais gardez ces idées néfastes loin des honnêtes gens ! Et tenez votre langue pendant que vous mangez ce plat, je ne veux voir aucun autre de mes clients déserter ce lieu, je ne tiens pas à perdre ma réputation ! Bon appétit ! »


Katsuko souria malicieusement. Elle était amusée, mais ne fit pas de commentaire. Elle dégusta son plat, qui n'était pas mauvais mais ça restait de la cuisine humaine. Rien d'exceptionnel par rapport à une lampée de sang frais de bon cru. Elle termina donc son repas assez rapidement, pressée de reprendre cette conversation.

    « Si cela t'intéresse, je peux te proposer de me suivre dans ma chambre pour continuer de parler un peu, j'aime beaucoup ta compagnie et tes idées. »


Neiko se leva alors, s'essuyant la bouche d'un revers de main, ce qui pouvait contraster totalement avec sa démarche féline et sa tenue de corps noble. Elle faisait probablement un étrange tableau combinant sauvagerie, finesse et noblesse.

Elle monta donc à l'étage, faisant signe à Kisame de la suivre, ouvra sa porte et l'invita à rentrer dans sa chambre. Elle s'installa assise sur son lit, lui laissant la possibilité de s'installer lui aussi dessus, de se mettre au sol, sur la chaise unique ou encore sur la puits de la fenêtre.

    « Alors, cette chambre est bien modeste mais ce n'est pas la mienne après tout. On a un peu parlé de la chasse, mais quelle sont tes proies préférées ? Les hommes solides, les femmes fragiles, les enfants ? Personnellement, je les choisis souvent à l'odeur quand j'ai le choix. Plus l'odeur est alléchante, plus je prends de plaisir à la traque. Je dirais que c'est assez souvent les femmes d'âge moyen, entre 20 et 40 ans, qui ont les meilleurs goûts. Les jeunes hommes avant trente ans font aussi assez souvent parti des plus alléchants. »


Elle se laissa retomber sur le dos, regardant le plafond, des étoiles dans les yeux, passant sa langue sur ses lèvres, salivant à l'idée d'une bonne proie bien plus intéressante que cette gazelle qu'ils ont mangé un peu plus tôt. C'était vraiment une belle soirée.
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Jûro KisameKirijin
Jûro Kisame
MessageSujet: Re: Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko   Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko EmptyJeu 19 Jan - 23:26
Cette petite est vraiment quelque chose, suite à ma longue tirade, elle à les yeux d'une passionnée, une expression prédatrice s'est imposée sur son visage et c'est comme si le monde autour de nous avait disparu. Nous sommes semblables, bien qu'elle soit beaucoup plus jeune, et qu'à son âge je n'étais pas le même, j'étais un terrible couard, et pas un traqueur comme je le suis maintenant... Même si je suis toujours un lâche, cet aspect bestial en moi prend parfois le dessus, pour le meilleur comme pour le pire.

Une conversation rafraîchissante d'un côté, mais de l'autre, je me suis sans doute bien fait remarqué et mon séjour va sans doute être bien raccourcis, je partirai demain, tant pis, ça valait le coup de toute manière, je ne regrette rien.

    « Vous faites partir mes clients ! Je ne vous mettrais pas dehors parce que j'estime que vous avez payé votre part avec ceci, et vous mademoiselle, parce que votre père est à l'étage, mais dès que vous avez fini vos assiètes, quittez cette pièce ! Je ne sais quel genre de monstres vous êtes, mais gardez ces idées néfastes loin des honnêtes gens ! Et tenez votre langue pendant que vous mangez ce plat, je ne veux voir aucun autre de mes clients déserter ce lieu, je ne tiens pas à perdre ma réputation ! Bon appétit ! »


J'ai comme l'envie soudaine de me lever et de le tuer, comment oses t'il, après avoir accepté mon butin de chasse, préparé qui plus est ! L'insolant insecte mérite de finir écrasé sous ma botte, mais j'en ai déjà trop fait, je ne suis pas chez moi ici, je ne connais pas la ville ni la forêt, je préfère ne pas prendre plus de risque que je n'ai déjà pris.

De toute façon, il ne mérite même pas ma colère, il essaie peut être de cacher ses mains tremblantes et son front suant, mais je peux sentir sa peur, nous les Jûro sommes très bon pour ça, et moi encore plus, étant donné mes compétences plus que moyenne de senseur.

    « Si cela t'intéresse, je peux te proposer de me suivre dans ma chambre pour continuer de parler un peu, j'aime beaucoup ta compagnie et tes idées. »


Ha ! Marrant, si elle avait dix ans de plus je me serais posé des questions, pourquoi pas après tout, je ne comptes pas dormir dehors, et le plancher est sans doute plus confortable que les pavés froids de Shio, en plus j'ai laissé mon bois en arrière, alors aucune chance que je reparte.

Je lui jette un regard, sans un mot, puis je me lève pour la suivre. Mon regard se perd ensuite sur les chaises vides et parfois encore décorée de vestes et sacs, puis j'éclate d'un rire moqueur en direction du tenancier, lui jettant un regard sévère et haineux au même moment, comme pour l'avertir que je n'ai pas du tout apprécier son attitude envers moi...

Je murmure ensuite dans ma barbe:
    On se reverra...


Nul doute que je reviendrais ici, si j'ai un peu plus de temps libre.

Je suis donc Neiko' jusqu'à sa chambre, sans faire le moindre bruit sur les planches, comme un fantôme, une fois à l'intérieur elle s'assied sur le lit, me laissant la chaise, déjà beaucoup plus de confort avec ce détail que dans ma "maison" à Kiri, j'attrape la chaise et m'assied sur le rebord de la fenêtre après l'avoir ouverte, l'air glacé entre dans la pièce, me faisant frissonner, mais je ne reculerais devant aucun inconfort pour pouvoir observer ce magnifique ciel.

    « Alors, cette chambre est bien modeste mais ce n'est pas la mienne après tout. On a un peu parlé de la chasse, mais quelle sont tes proies préférées ? Les hommes solides, les femmes fragiles, les enfants ? Personnellement, je les choisis souvent à l'odeur quand j'ai le choix. Plus l'odeur est alléchante, plus je prends de plaisir à la traque. Je dirais que c'est assez souvent les femmes d'âge moyen, entre 20 et 40 ans, qui ont les meilleurs goûts. Les jeunes hommes avant trente ans font aussi assez souvent parti des plus alléchants. »


Mh, il est peut être temps de lui avouer qu'entre elle et moi il y à une très grande différence, mais j'ai un peu peur de sa réaction... Je laisses quelques secondes s'écouler avant de la fixer droit dans les yeux pour lui répondre.

    Tu sais, je ne mange pas mes humains.


Je marque un temps de pause pour la laisser digérer, c'est vrai que ça doit être bizarre pour elle, comme ça l'est pour moi lorsque je rencontre un homme... QUe la société considère normal, je suppose.

    Ce n'est pas vraiment mon truc tu sais, je connais certains Jûro qui aiment cela, mais... On est un peu tous animés par la haine, plus que la faim. Mon peuple était un peuple... Presque tranquille, avant l'arrivée du clan Uchiha sur les îles. Avant que la guerre n’atteigne nos territoire, les querelles entre nous étaient mineure, qui serait le chef de la meute, qui aurait le meilleur endroit pour dormir, qui aurait le meilleur morceau du butin, bien que cela dépendais de qui dans le clan.
    Du coup, maintenant la plupart des membre de ma famille sont simplement devenus comme ils sont puisqu'on les à restreint, lorsque tu retire la liberté à une personne qui ne jure que par cela, elle deviendra sans doute un peu folle, si tu vois ce que je veux dire.


Je reprend ma respiration, calme enfin après de longues minutes d'intense discutions sur la chasse, jaugeant sa réaction, je continue ma petite explication, tant pis si elle trouve cela ennuyant.

    Je pourrais dire que la plupart dans mon clan préfèrent l'Uchiha blessé comme proie, mais ça n'arrive pas assez souvent... Pour ma part, je prend plaisir à la chasse mais je ne choisis pas qui je traque, on m'envois en mission et je fais avec, la dernière personne en date.. C'était un danseur, en pleine ville, lui et sa troupe de dix, la moitié mort, l'autre à fuit. J'étais avec deux autres Ninja alors... C'était pas vraiment une traque, mais j'ai dû questionner quelqu'un ! Ha ça je m'en souviens, un bon souvenir d'ailleurs, je me rappelle encore la tronche qu'il faisait lorsque j'ai accrocher son oreille autour de son cou avec un bout de ficelle ! Mais je m'égare, ce que je veux dire par là, c'est que d'un je ne mange pas les gens que je tue, et de deux, à Kiri la vie de traqueur n'est pas aussi drôle qu'on peut le penser, surtout pour un Jûro comme moi, à la botte de la Mizukage, et sans doute haït par les miens... Ha ! Un jour soit je me ferais tué par un Uchiha, soit par un Jûro, soit je déserterais, mais je ne vois pas d'autre options que ça pour mon futur.


J'en ai déjà trop dit, mais de toute façon ça n'aura pas d'impact sur ma vie, j'ai sans doute guider la conversation dans une zone fragile et sensible, mais je ne suis plus à ça près de toute façon, ma vie à toujours tenu à un fil, alors si il y à au moins quelqu'un dans ce monde pour se rappeler de moi lorsque je serais parti, ça allégera le poids sur mon cœur, au moins un peu.

Je ne relance pas la conversation, profitant de la vue et du silence un moment, tranquille et apaisé, ce qui est sans doute visible sur mon visage, qui d'habitude est renfrogné, sombre et impassible.
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MessageSujet: Re: Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko   Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko EmptyVen 20 Jan - 11:59
La vampirette guida donc l'homme aux cheveux gris-blanc à sa chambre, l'invitant à entrer. Il avait menacé le tavernier discrètement, il n'aimait pas être rabroué. Quant à elle, elle s'en moquait tout simplement. Ce tavernier ne pouvait strictement rien contre elle, pas même la forcer à quitter l'établissement. Il n'était pas le premier à lui parler ainsi, et ne serait pas le dernier. Quand bien même, tout cela demeurait bien inutile puisqu'elle faisait ce qu'elle voulait lorsque son père n'était pas sur son dos.

Le chasseur suivit donc la tueuse folle, elle ne l'entendait presque pas derrière elle, et probablement ne faisait-il actuellement pas d'efforts pour être si silencieux. L'âge avait cet avantage qu'il offrait l'expérience... Elle l'enviait pour cela, elle espérait être capable de se mouvoir si silencieusement même au naturel. Bien que plus légère, elle trouvait chacun de ses pas assourdissants face aux caresses des pas de l'homme derrière elle sur le plancher. C'était son odeur plus qu'autre chose qui confirmait à la jeune demoiselle qu'il la suivait bien.

Se retournant une fois devant sa porte, elle lui fit signe de s'installer, se mettant elle même sur le lit. Il prit la chaise et s'installa sur le rebord de la fenêtre pour profiter de l'air et du ciel nocturne probablement, au vu des coups d'oeil qu'il y jetait. C'était probablement une vision qu'il n'avait jamais au village caché de la brume.

Il écouta avec attention la question de la jeune femme sur ses proies préférées, puis attendit quelques instants avant de lui répondre. Il n'était surement pas certain que sa réponse à lui lui plairait cette fois. Peut-être même avait-il peur d'elle ? Non. En y réfléchissant bien, probablement pas. Il disait pouvoir s'enfuir de la cité si elle donnait l'alerte, il ne devait surement pas avoir peur d'elle toute seule.

    « Tu sais, je ne mange pas mes humains. »


Il attendit quelques instants alors, observant sa réaction. Elle cligna des yeux un instant, ne comprenant pas vraiment où il voulait en venir. Bien sûr qu'il ne mangeait pas ses proies, il n'était pas Chinoike ! Après quelques secondes, elle pouffa de rire, des larmes d'amusement venant lui brouiller la vue. Elle s'essuya les yeux avant de reprendre.

    « Je ne sais pas où tu veux en venir, mais ça me paraissait évident, c'est une pratique Chinoike, parce que c'est de la que viennent nos pouvoirs. C'était juste pour t'expliquer comment je choisissais mes proies personnellement, ne te sens pas obligé d'avoir les mêmes raisons ! L'inverse m'aurait bien surpris pour tout te dire. »


Elle lui souriat plutôt gentiment cette fois, un peu comme à un enfant que l'on veut rassurer. Il s'inquiétait pour rien, elle n'allait pas lui en vouloir pour si peu. Elle l'écouta alors continuer.

Il expliqua alors qu'il arrivait à certains Jûros d'avoir des pratiques similaires, ce qui étonna grandement Katsuko, puis en détailla les raisons. C'était le clan Uchiha qui avait poussé les Jûros à la haine en leur volant territoires et liberté. Peu étonnant, ce clan était dirigé par la Mizukage. Si elle n'était pas très forte en diplomatie, Neiko avait tout de même quelques connaissances. La femme, loin d'être douce, avait passé un moment de sa vie en compagnie de l'Hokage de Konoha, un certain Hiroshi Nara, et lui en voulait désormais. La haine était décidément omniprésente à Kiri... Peut-être y ferait-il bon vivre pour quelqu'un comme elle...

Kisame expliqua alors que c'était les membres de ce clan qu'il préférait tuer, et plus encore lorsqu'ils étaient déjà blessés. C'était rarement lui qui choisissait ses proies... Il était moins chanceux qu'elle alors. D'un autre côté, s'il était payé pour cela, ce n'était pas si mal.

Il parla ensuite de torture. C'est vrai que se voir tortiller de douleur et tenter de fuir misérablement - et inutilement - une proie était toujours des plus excitants, mais elle préférait simplement les manger alors qu'ils n'étaient pas tout à fait morts.

    « J'avoue ne pas avoir tant d'anecdotes croustillantes car au fond, je n'ai pas tant tué que ça. Je suis noble et mes parents me surveillent encore, je ne peux pas toujours m'amuser comme je l'entend. Cependant, lors d'une de mes dernières chasses, je me suis beaucoup amusée à faire croire à ma proie qu'elle ne risquait rien, je l'ai laissé s'approcher, jusqu'à ce qu'elle ne se méfie plus et me tourne le dos. Sentir mon sabre traverser sa cage thoracique puis tourner à l'intérieur, détruisant la trachée, était une sensation particulièrement agréable. Il est ensuite allé rejoindre le reste du chargement, en morceaux. Il n'était pas mauvais à vrai dire, mais le plus délicieux, ce fut le regard plein d'incompréhension dans ses yeux lorsqu'il est tombé à terre... C'était tellement... J'en ai des chaleurs rien qu'à en reparler. »


La vampire aux cheveux roses frottait ses jambes l'une contre l'autre, sa respiration s'était un peu accélérée, et ses yeux brillaient de nouveau dans la petite chambre éclairée d'une simple lampe sur la table de chevet et de la faible lueur du ciel nocturne. Après quelques secondes, elle respira un grand coup lentement afin de se calmer, puis soupira.

    « Un excellent souvenir je dirais. »


Elle s'étira et se redressa, le fixant droit dans les yeux.

    « Mais j'y pense, on a parlé de quelles proies, des terrains, mais pas encore des armes. Tu es plutôt armes blanches ou à mains nues ? Ou d'autres techniques encore ? Des armes à distance, de la magie ? Moi j'aime beaucoup utiliser des sabres, de métal ou de sang. C'est une arme magnifique. Le bruit quand elle s'enfonce dans ma proie, il est si doux... C'est délectable. Les blessures sont propres en plus. Je n'aime pas spécialement défoncer ou déchiqueter mes proies avec mes armes, je le fais déjà bien assez en mangeant. »


Neiko lui sourit, attendant sa réponse. Elle voulait continuer de parler, même si elle avait bien remarqué que l'homme regardait désormais dehors, calme, comme apaisé par le ciel étoilé de Kaze no Kuni.

    « Cette conversation te donne envie de passer à la pratique, ou tu es juste rêveur face aux étoiles ? »
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MessageSujet: Re: Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko   Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko EmptyDim 22 Jan - 12:51
J'écoutes avec le peu d'attention qu'il me reste les réponses de ma camarade de soirée, toujours absorbé par mes pensées.

    « Je ne sais pas où tu veux en venir, mais ça me paraissait évident, c'est une pratique Chinoike, parce que c'est de la que viennent nos pouvoirs. C'était juste pour t'expliquer comment je choisissais mes proies personnellement, ne te sens pas obligé d'avoir les mêmes raisons ! L'inverse m'aurait bien surpris pour tout te dire. »


Bien sûr bien sûr, c'est évident mais je n'y ai pas pensé, de toute façon elle est difficile à cerner même si elle me ressemble sur certains points, elle possède cet état avancé de la folie qui m'a épargné.

    « J'avoue ne pas avoir tant d'anecdotes croustillantes car au fond, je n'ai pas tant tué que ça. Je suis noble et mes parents me surveillent encore, je ne peux pas toujours m'amuser comme je l'entend. Cependant, lors d'une de mes dernières chasses, je me suis beaucoup amusée à faire croire à ma proie qu'elle ne risquait rien, je l'ai laissé s'approcher, jusqu'à ce qu'elle ne se méfie plus et me tourne le dos. Sentir mon sabre traverser sa cage thoracique puis tourner à l'intérieur, détruisant la trachée, était une sensation particulièrement agréable. Il est ensuite allé rejoindre le reste du chargement, en morceaux. Il n'était pas mauvais à vrai dire, mais le plus délicieux, ce fut le regard plein d'incompréhension dans ses yeux lorsqu'il est tombé à terre... C'était tellement... J'en ai des chaleurs rien qu'à en reparler. »



Exactement ce dont je parle, certes je ne suis pas le meilleur pour juger de ce genre de choses, mais au vu de son attitude lorsqu'elle parle de ses chasses, c'est bien évidement visible qu'elle frétille d'envie de se jeter dans une autre, c'est pareil que moi, mais en plus virulent, pas vraiment différent, juste plus puissant.

    « Mais j'y pense, on a parlé de quelles proies, des terrains, mais pas encore des armes. Tu es plutôt armes blanches ou à mains nues ? Ou d'autres techniques encore ? Des armes à distance, de la magie ? Moi j'aime beaucoup utiliser des sabres, de métal ou de sang. C'est une arme magnifique. Le bruit quand elle s'enfonce dans ma proie, il est si doux... C'est délectable. Les blessures sont propres en plus. Je n'aime pas spécialement défoncer ou déchiqueter mes proies avec mes armes, je le fais déjà bien assez en mangeant. »


Voilà un domaine qui ne m'intéressait pas, autant rester évasif et ne pas étendre la conversation là dessus si je ne veut pas fondre dans le sommeil au bout de dix minutes, elle à l'air obnubilée par ses techniques sanglantes de Chinoike, à croire que le cannibalisme leur monte au cerveau, une piscine de sang doit être le cadeau d'anniversaire parfait pour une jeune fille comme cela.

    Pour ma part, rien d’exceptionnel, je suis très très discret, et très très attentif, dur de se cacher, pour le reste, j'effectue des transformations partielles de mon corps en membre d'arachnides pour me renforcer et frapper, quelques venins également, rien de très époustouflant c'est certain, mais toujours plus efficace d'attraper sa victime dans son sommeil si tu veux mon humble avis.


A peine ma réponse terminée, qu'elle me propose l’irraisonnable...

    « Cette conversation te donne envie de passer à la pratique, ou tu es juste rêveur face aux étoiles ? »


Je me redresse, un sourire léger et tranquille sur le visage, Neiko' semble à bout, surexcitée, incroyable de penser qu'une simple conversation puisse la mettre dans un état pareil.

Mais c'est hors de question, autant j'aimerai franchement épingler les tripes du tenancier sur son comptoir, ce n'est pas une bonne idée, pas dans un pays étranger, pas en tant que Kirijin, je vais juste me faire attraper et étriper, ou revenir chez la Mizukage, attraper et étriper, quoi qu'il en soit la fin sera la même, alors où est l’intérêt pour moi, une chasse en compagnie aussi plaisante n'est pas le genre de choses que l'on refuse, mais les risques sont simplement trop grand, et je ne suis pas du genre à agir sans réfléchir, même si cela m'est arrivé trop souvent récemment...


    Action... C'est tentant, vraiment, mais non, je pense que tu vas devoir satisfaire tes besoins seule ce soir, le ciel est splendide mais ce n'est pas seulement ça, tu sais d'où je viens, imagine que cela tourne mal pour une raison quelconque, j'aurai l'air de quoi moi mh ?


Autant rediriger la conversation, vers un sujet qui n'aggravera pas sa soif de sang, mais quoi donc, je ne sais pas trop, la seule idée qui me vient à l'esprit n'est pas la plus saine.

    Tu sais Neiko', si tu veut tant que cela massacrer quelqu'un, tu peux aller dans la rue et trouver un type, ou alors tu peux t'arranger au long terme pour étriper le nobliaux à qui ton père veut offrir ta main, les meilleures chasses ne sont pas les plus courtes. Tu connais le dicton hein ? Plus c'est long, plus c'est bon. Et puis entre nous, rien de plus plaisant qu'une chasse où il ne sait pas qu'il est la proie, c'est rafraîchissant parfois.


Mh, j'ai oublier un petit détail très très important.

    Mais ne comptes tout de même pas sur moi pour faire quoi que ce soit, à moins que tu ne l'emmène pour une raison quelconque dans le désert, mais je pense que seule tu n'aura pas besoin de moi pour t'occuper de lui... Et puis je vais bientôt partir de toute façon, demain matin j'aurai disparu.


On saura se retrouver de toute façon si on le souhaite, avec une façon de penser aussi similaire, cela ne posera aucun problème je le sais, pas besoin de fixer de rendez vous ou d'échanger les adresses, surtout considérant le fait que ma propre "maison" est à moitié en ruine et ressemble plus à un vieux squat que à un appartement décent.
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MessageSujet: Re: Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko   Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko EmptyDim 22 Jan - 21:22
Katsuko remarqua que l'homme qui lui tenait compagnie était plus distant qu'au début. Peut être n'avait-il pas l'habitude de parler, n'était-ce pas son point fort, ou n'aimait-il tout simplement pas cela. Toujours est-il qu'il se faisait beaucoup plus calme qu'au début. Il était probablement plus raisonnable qu'elle, surement à cause de l'expérience qu'il devait accumuler face à elle et ses dix-sept ans.

Lorsqu'elle en vint aux armes utilisées, il ne sembla pas du tout intéressé par le sujet. Il était bien plus passionné lorsqu'il s'agissait de décrire le regard de ses victimes. Ce n'était probablement plus que du détail pour lui, les méthodes importaient peu face au résultat. Elle pouvait comprendre ce point de vue dans un sens, même si elle avait sa propre affection pour les lames affutées des katanas et autres sabres. Il expliqua donc utiliser ses pouvoirs de transformation pour tuer, ainsi que des poisons.

Lorsque, pleine d'énergie, elle lui proposa d'aller chasser au coeur de la ville, il se redressa en souriant gentiment. Visiblement, la réponse allait être négative et elle en fut déçue, mais elle attendit la justification avant de se permettre une quelconque réflexion.

    « Action... C'est tentant, vraiment, mais non, je pense que tu vas devoir satisfaire tes besoins seule ce soir, le ciel est splendide mais ce n'est pas seulement ça, tu sais d'où je viens, imagine que cela tourne mal pour une raison quelconque, j'aurai l'air de quoi moi mh ? »


C'était cruellement vrai. Il n'était pas d'ici, il ne savait pas comment fuir aussi facilement et si quelqu'un comprennait qu'il était de Kiri, cela pouvait créer de graves problèmes politiques... Et la fureur de son père serait sans noms. Il avait raison, il ne pouvait risquer ainsi de créer une guerre pour quelque chose de si stupide qu'une gamine ne pouvant retenir ses pulsions. D'autant plus qu'elle en était capable.

Il lui parla alors du noble avec qui elle était sensée se marier, lui vanta les plaisirs de traquer une proie qui ignorait en être une pour la surprendre d'un seul coup, la détruire en une fraction de seconde... Des choses bien alléchantes tout comme lorsqu'il parla des chasses de longue durée. C'est vrai que dans ces cas, la fin, le moment où la proie tombait à la merci du prédateur, n'en était que plus délicieuse, plus succulente, plus joussive.

    « Mais ne comptes tout de même pas sur moi pour faire quoi que ce soit, à moins que tu ne l'emmène pour une raison quelconque dans le désert, mais je pense que seule tu n'aura pas besoin de moi pour t'occuper de lui... Et puis je vais bientôt partir de toute façon, demain matin j'aurai disparu. »


Ah... C'est vrai, il était tard déjà. Non, elle n'avait pas plus envie que cela de chasser au final. En parler lui avait fait suffisamment de bien, elle se sentait détendue, elle ne ressentait plus cette urgence de se libérer de l'autre crétin qui lui avait mollement fait la cour pendant la soirée. Elle s'ennuierait à mourir s'il s'avérait qu'il l'avait appréciée.

    « Je comprends... J'en avais presque oublié ton origine. Il est vrai que créer des tensions entre Kaze et Mizu n'est pas une bonne idée. Surtout pour quelque chose d'aussi égoiste qu'une petite chasse. En parler me suffit au final. Cette conversation était très plaisante, j'espère que j'aurais la chance de te recroiser pour parler plus amplement. Elle m'aidera à me contrôler si jamais je dois refaire face à l'autre rat. »


Katsuko soupira, au final, c'était passé un peu trop vite à son goût. Après tout, elle ne pouvait et ne voulait pas le retenir. Ils avaient été camarades de discussion pour un soir, elle verrait bien ce que le futur lui réserverait.

    « Tu peux rester dormir ici si tu en as envie, ou partir. Je dois dormir personnellement, sinon mon père se doutera de quelque chose demain matin. Il est plutôt attentif et perspicace dans son genre, ce qui le rend souvent ennuyeux. Je te remercie encore une fois d'avoir partagé ce temps avec moi, c'était bien agréable. »


Elle s'étira et se releva, prennant dans son sac son vêtement de nuit. Sans plus faire attention à Kisame, elle se déshabilla rapidement, frissonnant avec le froid pour enfiler sa tenue assez légère qui lui servait de pyjama. Pliant soigneusement sa robe, elle la posa sur le petit meuble qui faisait face au lit avant d'aller s'allonger sur son lit, regardant le plafond. Si Kisame souhaitait encore parler, elle lui répondrait, mais il lui semblait qu'il souhaitait plutôt profiter des étoiles désormais, aussi resta-t-elle silencieuse et s'allongea-t-elle sur le côté, regardant vers la fenêtre pour voir elle aussi le ciel de printemps.
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MessageSujet: Re: Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko   Conflit Culinaire. FT Chinoike Katsuko EmptyLun 23 Jan - 21:38
Je m'assied juste en dessous de la fenêtre, attrapant ma veste et l'époussetant quelques peu, la tête pleine de pensée.

Au moins Neiko' n'est pas des plus stupide, c'est un trait que l'on accroche souvent à la folie, l'intéligence, vicieuse et tordue certes, mais présente néanmoins, elle comprend parfaitement le fait que je viens d'un autre pays, et que j'en suis une part importante de l'armée, un mouvement sur quiconque d'ici me vaudrait des représailles que je ne saurais assumer.

    « Tu peux rester dormir ici si tu en as envie, ou partir. Je dois dormir personnellement, sinon mon père se doutera de quelque chose demain matin. Il est plutôt attentif et perspicace dans son genre, ce qui le rend souvent ennuyeux. Je te remercie encore une fois d'avoir partagé ce temps avec moi, c'était bien agréable. »


Ah, ça me paraissais évident que je passerais la nuit ici, tant mieux alors, un sol en bois n'est pas si mal comparé au froid omniprésent de l'extérieur, ma veste est une couverture suffisante, après tout elle m'a accompagné un très long moment, j'ai vécu une guerre entière et une vie de Jûro en pleine nature avec ce vêtement, rafistolé dans tout les sens, couvert de tâches de sang sans doute impossible à retirer.. Je me couvre de ce dernier et laisse échapper un long soupir, c'est inconfortable, comme d'habitude, l'avantage que l'on obtient à force de vivre à la dure, c'est que l'on finit par ne plus ressentir la douleur de ses os, dire que je n'ai pas encore trente ans, je risque de pas vivre très longtemps avec un rythme pareil...

Mais en effet, c'était bien agréable, je ferme les yeux quelques secondes, puis quand je les ouvre, je peux observer l'absence absolue de pudeur de la part de la jeune femme, absolument pas choqué ou intrigué, j'étire longuement mes jambes alors qu'elle se glisse dans son lit douillet, son père apparemment dans la chambre d'en face, ha ! mieux vaut que je sois parti tôt demain si je ne veux pas avoir de soucis, j'hésites une seconde à m'incruster dans le lit, mais mieux vaut ne pas trop y penser, si je me fais attraper dans le lit de sa fille je risque de passer un sale quart d'heure, et il semble être un homme important selon les descriptions de Neiko', trop de risques.

Elle semble mettre un certain temps à s'endormir, et moi donc, j'ai toujours du mal à fermer les yeux tant que les personnes autour de moi n'ont pas fait de même, la paranoïa qui m'anime à la peau dure, et perdre ses habitudes le temps d'une soirée est incroyablement difficile.

J'ouvre les yeux brusquement, le lendemain, du moins je pense, le soleil n'est pas encore levé, mais mon horloge interne est toujours aussi bien réglée, je me réveille toujours un peu avant l'aube, vers 5 heure du matin la plupart du temps, il est temps de partir, à ma droite, la jeune Neiko' dort d'une sommeil semblant paisible, même si je n'ai pas de comparaison puisque c'est la première fois que je la vois dormir, une sacré différence avec sa tronche de psychopathe de la veille pour tout dire.

Je me lève sans un bruit, puis je fais doucement craquer toute mes articulations, du haut vers le bas comme chaque matin, puis regardant autour de moi, je fouille légèrement la pièce jusqu'à trouver ce que je recherche, une feuille de papier et un crayon, non pas que je sois du genre à laisser des petits mots d'amour avec un déjeuner complet et un jus d'orange sur le lit, mais cette fois je sens comme une nécessité, alors je fais un plan basique, la partie est de la côte de l'île au sud de Kiri, je détaille l'endroit un maximum pour qu'elle puisse le retrouver, un plan frais dans mon esprit, puisqu'il s'agit d'un endroit ou je passe beaucoup de mon temps libre en dehors de mes activités de Ninja, un endroit ou j'ai passer la totalité de mon temps pendant la guerre, lorsque j'ai abandonner mes camarades pour me cacher et attendre que les batailles se taisent, un lieu dont je connais les moindres recoins, et que je pourrais dessiner les yeux fermés.
Une zone certes en plein milieu du pays de l'eau, mais une zone inhabitée sur des kilomètres, que ce soit par les hommes ou par des Jûro, une zone ou je sais que je suis tranquille, j'y ai même construit une petite cabane.

Je laisse tout de même un petit mot derrière la feuille.

    Au besoin, tu sauras ou me trouver.


Je passe ensuite par la fenêtre, pour atterrir souplement et sans un bruit en bas, mes affaires sur le dos, je fais une petite liste de ce qu'il me faudra pour retourner chez moi sans argent, en moins de trois semaine, le retard m'apportera les foudres de la Mizukage et c'est une chose à éviter, mais sans argent pour me payer un bateau, je vais devoir improviser, mais j'aime les défis, cela me fait me sentir vivant, pour changer.
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