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Suddhodana OtaniVoir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
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Suddhodana OtaniSunajin
Suddhodana Otani
MessageSujet: Suddhodana Otani   Suddhodana Otani EmptyVen 7 Avr - 22:34
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Suddhodana Otani


Présentation




Origine de l'avatar : Love Machine (Summer Wars)
Identité : Suddhodana Ōtani
Surnom : Sanzokuō ~ Roi Brigand
Sexe : Masculin
Âge : 32 ans
Date de naissance : An -31 / Automne
---
Clan : Suddhodana
Grade : Jonin
Rang : B
Kekkei Genkai : Bakuton


Physique





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Un colosse à la nonchalance trompeuse.
Si derrière ce casque déluré se loge une caboche propice à la ruse, la musculature fièrement présentée à nue jusqu’à la taille ne s’est pas vue entretenue que pour l’aspect esthétique. Un corps sec mais marqué par les efforts ; une souplesse visible dénotant d’un contrôle assidu des réflexes et de l’équilibre ; à n’en point douter, ce shinobi n’aurait rien à envier à d’autre maître du Taijutsu.

Le plus souvent enveloppé d’un large pantalon orange et noir qui constitue l’essentiel de ses habits, il marche également pieds nus et donne plus d’importance au port de quelques bijoux et bracelets scintillants issus de ses rapts.    



Caractère





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A son apparition, il devient clair comme de l’eau de roche que le casque de ce dernier ne saurait cacher un centième de sa personnalité ; puisqu’à mesure qu’il se pavane et s’exprime d’un timbre fier et d’une gestuelle sans concession, on y découvre aussitôt un individu profondément égocentrique. Première vérité. Otani s’est fait tout seul et ne manquera pas de le rappeler à quiconque lui donnerait la réplique. Cette stricte obstination à ne jamais considérer le point de vue des autres, au risque d’emprunter des chemins parfois tortueux et laborieux afin de parvenir à ses fins, lui ont appris beaucoup. Enormément même, à ceci près que la sagesse n’ait jamais fait parti de ses bagages.

Evidemment, ne jamais se remettre en question ou presque amène intrinsèquement son lot de conséquences - Garçon, il jonglait d’un groupe à un autre au fil des ans faute à ce comportement pour le moins insupportable sur la durée. Mais en tant qu’homme, il a su s’entourer de subalternes suffisamment impressionnables ou lâches pour boire ses paroles et encaisser sa présence dévorante. Aussi, de ce passé parsemé de solitude il ne regrette rien, et, réalisant que les gens se vexaient et se décontenançaient face à un électron libre de son envergure, il s’empara naturellement de cette piètre réputation légitimement façonnée au gré de ses actes pour en tisser un manteau de fierté. Puisque malgré tout, la solitude ne frappe jamais qu’une fois. Au cours de son chemin, il croisait toujours tel ou tel quidam affaibli par le poids des masses ou simplement trop peu renseigné sur les ragots ambiants, ce qui conféra à Otani un terrain fertile en ce qui concernait l’entretien de sa sociabilité. Quand bien même cela ne durait pas, brasser les candidats et briser les barrières constituait un jeu quotidien auquel il se décrétait intimement Champion.
Car celui-ci ne se laisserait abattre pour rien au monde. Il se considère maître de sa vie et de son environnement et ne rechigne devant aucune tâche tant que ses seules méninges décident de la nécessité ainsi que de l’accomplissement. Pour autant il n’est pas sourd aux conversations et aux conseils, bien que l’on ne pourrait remettre en question un certain sens de la contradiction qui l’amène régulièrement à répondre à côté de ce que pourrait attendre son interlocuteur. Cela fait de lui un personnage imprévisible, ou prévisible par déduction, selon comment on l’approche.  


Néanmoins si son bagout lui a offert une première aura pour le moins douteuse, ce n’est pas grâce à lui qu’il a obtenu le titre de Roi Bandit. Son cheminent de vie l’a poussé à se confronter à bien des péripéties tout comme à établir différents projets, le conduisant consciemment à travers les méandres de la morale. Or une tête de mule de sa trempe ne saurait se faire défaut à lui-même face à pareilles situations, ce fût donc doucement mais sûrement qu’il se familiarisa avec la science du Passage en Force ; extorsions, menaces, kidnappings, pillages, meurtres sont des faits dont les preuves sont éparpillées aussi bien dans les contrées de Kaze no Kuni que les terres avoisinantes… Ne pouvant concrètement compter que sur lui-même, et à moindre mesure sur une poignée de voyous fanatisés par leur éthique de perfidie, ce fut avec l’aval de son âme qu’il s’accorda à procéder à des échanges à sens unique concernant le reste du monde - Son héritage shinobi et sa fougue égoïste ne pouvant être raisonnablement contenue par un univers à l’autorité fragile.  
Sunagakure ne pouvait décemment pas s’occuper d’une vermine de son acabit évoluant en marge de toutes sociétés, d’autant plus en prenant compte son nomadisme permanent et sa faculté avérée de ninja sensoriel qui jouait en sa faveur dès lors que des manœuvres de pistage s’organisaient à son encontre. Quoiqu’il en soit, les liens martiaux cachés avaient été rompus et l’homme se complaisait dans son aventure solitaire teintée de violence et d’improvisation. On l’appela salaud, sadique, satyre aussi. A juste titre. Comme toujours il transformait la moindre critique en bijou et s’en targuait d’avantage. Jusqu’au jour où on ne l’appela plus.

Jusqu’au jour où l’on prononça un autre nom à travers le Désert. Celui d’une princesse. Aadarshini. Princesse ? Si ce n’était peut-être pas réellement le mot employé, Otani n’en entendit pas d’autre ce jour là, ou jurera le contraire si on lui demandait de raconter de plus belle cette histoire.
L’important étant que, fort de ses tactiques habituelles, le Roi Bandit fit de cette princesse sa femme. Sans l’ombre d’une hésitation, car ce ne fut qu’après avoir eu vent de l’existence de cette dernière que le vide commença à s’instaurer dans son propre jardin secret. Et ce ne fut qu’après l’avoir kidnappé qu’il réalisa pleinement à quel point cette dernière demeurerait la clé de son épanouissement, ainsi que de son avenir. Pour elle, oui pour elle, il abattrait la moindre porte d‘un village caché, décrocherait la moindre offrande d‘un temple sacré, arracherait la moindre sucette à un bébé. Car elle aime le sucre. Et il aime qu’elle aime quand il l’aime ce qu‘elle aime.

Désormais ils étaient deux. Il lui avait offert un doublon du casque souverain de leur amour, comportant un cœur incrusté au beau milieu. A la découverte de cet ajout sublime et passionné, l’ensemble de la troupe d’Otani fut massacrée par ce dernier faute à une série de ricanements mal placés. Sans rancunes, sans regrets. Il n’avait plus besoin d’eux, maintenant qu’il l’avait elle. Le Clan Suddhodana naîtrait plus tard, avec de vrais servants triés sur le volet par sa douce et sensuelle épouse ; elle les choisirait tous, car aucun ne devait lui déplaire. Oui ainsi, ce serait plus facile.
Enfin. Enfin il avait trouvé une véritable alliée. Son âme sœur. Celle qui le comprenait au point de s’abandonner entièrement, aveuglément, docilement. Etrangement, cette abnégation l’amena à reproduire réciproquement ce comportement, là où personne ne l’avait poussé à changer d’un iota en plus de trente ans d‘existence vagabonde.
Pour lui une nouvelle page s’ouvrait. Une page qu’il écrivait dorénavant pour les beaux yeux de sa moitié. Cette page s’intitulait Lune de Miel.
Et elle serait explosive.




Histoire





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Ces fameuses portes. Si l’ombre du colosse les effleurait déjà, lui-même marqua un temps d’arrêt en songeant à progresser plus encore. Un an s'était écoulé depuis sa dernière visite, pourtant le voilà de retour avec comme idée farouche et impromptue de réintégrer les rangs. Audace ou inconscience ? Audace bien sûr, puisque l’inconscience ne pouvait être déclarée que par les autres. Or s’il ne les écoutait déjà pas dans sa jeunesse autant dire que le Sanzokuō d’aujourd’hui n’y prêtait guère plus d’attention en l‘état. C’était en son âme et conscience que le bandit se livrait à ce frais cocon d'abondance ; libre et fier, déterminé à définir ses engagements envers cette étonnante « patrie ». Oui, rendu splendide de par la présence féminine d’Aadarshini, son épouse, il s’attelait présentement à la première étape d’un tout nouveau plan.
Puisque le village caché par le sable cherchait de la contenance, il ne pourrait pas refuser sa proposition. Quoique si, il pouvait. Mais à quoi bon couper la main d’un repenti ? Car il ne s’agissait de rien d’autre que cela - Otani comptait « se ranger ». D’une part cela promettait plus ou moins l’arrêt de ses activités lugubres en divers lieux du Désert, d’une autre cela garantissait l’ajout d’un ninja sensoriel au bras long et à la paume chargée dans les forces vives en présence. Une pierre deux coups. Et deux recrues compétentes pour le prix d’une. Tergiverser serait bien vain face à un tel constat.

Encore que.
Des dossiers, il en cumulait.


Fils unique d'Okawa Osamu, il hérita de ce dernier d’un tempérament de baroudeur insolent et d’un patrimoine se reposant essentiellement sur l’usage du Bakuton et ses dérivés ; garant d’un art martial redoutable. Le garçon ne rencontra aucune difficulté dans cette discipline, évoluant au gré de tendances belliqueuses et d’un enthousiasme dominateur au point de se frotter à des jugements de valeurs extérieurs dès son plus jeune âge. Car cet enseignement de tous les jours se transformait chez lui en un défouloir naturel de plus en plus indispensable. Ainsi il enregistrait rapidement les leçons et s’évertuait de les appliquer sur ses frères d'arme pour un oui ou pour un non, avide de résultats et de réactions. Ce comportement dénotait déjà d’une autosuffisance qui se renforça par la suite. Solitaire dans son approche des problèmes ou encore d’un conflit, brutal et sans retenue dans son expression du chakra… le travail d’équipe s’avéra être une vraie difficulté, une faille, une coquille qu’il imposait bien plus aux autres qu’à lui-même - Car de ce détail mineur au cours de son enfance se dessinait en réalité les prémices de ses véritables limites.

Otani n’apprenait que ce qu’il souhaitait. Considérablement investi dans ce qui constituait le panel de ses qualités, il délaissait ouvertement l’aspect coopératif et imposait constamment ses choix aux autres. De là, il se révéla comme responsable de bien des échecs ou disfonctionnements divers au sein d’un groupe et s’attira maintes fois la vindicte de ses coéquipiers tout comme de ses senseïs. Pire, il n’en démordait pas. Ne s’en justifiait même plus. Considérant en son for intérieur que l’on cherchait à le cloisonner dans un sac de broutilles. En une autre époque ce manque de considération et d’implication tactique aurait pu lui valoir une certaine inertie dans cette voie mais, il en était autrement en ces jours, et le jeune espoir des Okawa gravissait donc sans encombre les échelons au sein du clan. La moindre réussite le galvanisait et le propulsait vers la prochaine en vue. Sans s’apparenter de lui-même à un mauvais bougre, il virevolta d’épreuves en épreuves en piétinant les conventions et en étalant ses prouesses aux visages de ses détracteurs, quand bien même ceux-ci comptaient également parmi ses ainés.
Si bien qu’il se consolida aussi bien techniquement que psychologiquement dans ce rôle taillé sur mesure, brillant en autodidacte. A 22 ans il entamait une formation pointilleuse de ninja Sensoriel, qui vint s’ajouter à la maîtrise de son Kekkai Genkai elle-même couplée à de solides pré-disponibilités physiques. Dès lors, si beaucoup peinait à le considérer raisonnablement, le clan quant à lui le dépeignait comme un shinobi efficace et digne d’intérêt face aux situations compliquées. Certes difficilement canalisable en tant que personne mais fichtrement accompli en tant qu’homme de terrain. Puis, une fois les talents mis à bon escient, le reste importait finalement peu.

Du moins c’est-ce que l’on pouvait se dire dans un premier temps. Car une tête brûlée plus intéressée par son propre « bon sens » qu’une cause commune finit toujours par causer des ennuis. Vint le moment où Otani s’éternisa dans ses missions, formulait des rapports de moins en moins pertinents, trahissait le clan pour d’autres priorités personnelles somme toute douteuses… Des distances apparaissaient et à mesure qu’on lui faisait remarquer, ce dernier détonnait et étonnait de par son insolence dirigiste. Le respect se perdait, tout comme lui-même semblait se perdre dans une potentielle double vie. A force d’agir en pantin pour des missions de sauvetage, à abattre des menaces diverses à la force variable, il réalisait que là où il détenait la puissance, certains de ses ennemis n’obéissaient qu’à leur propre liberté d‘action.
Qu’est-ce qui l’empêchait exactement de faire de même ? Eh bien ni les liens sentimentaux ni une idéologie profonde ne le retenaient. Face à une routine déconcertante et surtout de moins en moins conciliante à son égard, l’idée saugrenue de tailler son propre passage le traversa à son tour. N’étant pas du genre à se tourmenter des nuits entières, il passa donc à l’acte.


Tout d’abord, il se confectionna un casque. Celui qui lui redonnerait la joie de vivre. Après ce jour, il aurait beau avoir le sourire aux lèvres, il en afficherait en permanence un trois fois plus grand à quiconque s’apprêterait à le juger. Ensuite, il changea de nom pour celui de Suddhodana, redéfinissant ainsi les bases de son propre avenir.

Mais il ne déserta pas à proprement parler - Il disparu en mission.
A quoi bon remuer ciel et terre alors qu’il s’avérait plus simple de se jeter à l’eau sans laisser la moindre trace. Toutefois son sens de l’improvisation ne se résuma pas à claquer une porte ; il décida au préalable d’en ouvrir une autre, et pour se faire il s’empara de l’objectif d’une équipe chuunin afin de concocter une ruse improbable. Cela devait lui servir d’inspiration. D’enseignement nouveau. Il devança ainsi les juniors de son village en traquant un nukenin à la tête d’une bande de brigands sévissant à Kawa no Kuni. Premier sur place, premier servi. « Désintégrer » fut le mot suivant, et ce fut un mot juste. Ce simulacre de combat terrorisa les sous fifres, et pourtant ils n’en étaient qu’au début de leur étonnement, car aucun d’entre eux n’aurait deviné la suite de ce scénario. C’est alors bouche bée qu’ils réalisaient l’étendue de leur salut en écoutant le discours de la Comète : Celle-ci annonçait un changement de chef à la tête de leur petite troupe. Puis demanda curieusement quelles étaient les opérations en cours, comme s’il ressentait le besoin d’être aiguillé sur la ligne de départ de cette toute nouvelle comédie.

Quelle beauté. L’innocence naissante d’un terroriste en puissance.
Dans ce bac à sable aisément et risiblement conquis, le Suddhodana forgea ses premières armes dans le monde de la criminalité.

En « bonne » compagnie, en « bon » rapport. Maître à bord, il ne rencontra plus d’interlocuteurs désagréables outre ceux à qui ils dérobaient leurs biens. Imaginatif et avide de défis, il continuait sur sa lancée en visant des lieux qu’il savait intrigant, arrachant les richesses et se délectant de ce luxe éphémère se métamorphosant et se renflouant à mesure des rapts. La perfidie de ses nouveaux coéquipiers passait en second plan dans cette ambiance franche et productive, pour peu que ceux-ci s’accordaient à brosser leur meneur dans le sens du poil sans jamais le contredire. De la même façon, s’essayer à la manipulation ou aux sous-entendus représentait un risque trop important auquel certains avaient déjà perdu des plumes ou encore même les cuisses et le bec. Des lois tacites s’étaient instaurées, même si plus généralement le profit l’emportait suffisamment pour calmer la sournoiserie des plus téméraires. De plus, la bande se renouvelait régulièrement. Certains assauts osés constituaient de véritables obstacles et Otani se souciait uniquement de sa propre réussite et non de la protection de ceux qui le suivaient, mais ça, tout le monde le savait dès le départ. Et personne ne rechignait à le rejoindre pour autant.
Il se déplaçait constamment, abandonnant même parfois les moutons à son service lorsque la situation l’exigeait. Les troubles engendrés déclenchaient parfois l’appel de mercenaires représentés par les villages shinobis et, face au nombre, il savait se faire prudent. Ainsi il évolua dans un rythme rafraichissant qui répondait à ses pulsions premières, s’entourant de candidats faciles et tombant parfois sur des quidams plus débrouillards et compétents que d’autres desquels il tirait une certaine satisfaction. Un pied dans le désert, l’autre au-delà des larges frontières, il dansait d’un lieu à un autre pour son bon plaisir. Libre, en progression permanente. Son identité réelle ne représentait plus un secret pour personne en raison de la description des jutsu potentiellement utilisés, mais ce détail ne lui importait dorénavant plus.

Car cette vie de scélérat insaisissable s’étendant sur une dizaine d’année lui valu à mi chemin le titre de Sanzokuo, Roi-Brigand. Il savait disparaître face aux ennemis tout comme il savait apparaître face aux trésors. Dispersant l’intégralité de ses biens ou presque à chaque fois que son regard se portait sur de nouvelles convoitises. Puis un jour, à l’écoute de ce que le vent du Désert avait à lui raconter, son désir se vit ravivé par autre chose. Une femme qui l’appelait, lui, et personne d’autre.

La remarque tomba par hasard un beau matin suite à un brin de toilette. Décontracté, il s’était extirpé de sa yourte sans porter son casque et dévoila par conséquent son visage aux hommes en présence, ce qui au-delà de la surprise, déposa sur la table une information d’apparence futile « whoaw on dirait Hini la princesse en mec ! ». Ne sachant comment prendre la remarque, la victime de cette insinuation s’attela à la destruction imminente de la grande gueule, s’arrêtant toutefois le temps de satisfaire sa curiosité. Ainsi il apprit l’existence d’Aadarshini. L’aînée d’une bonne famille qui, en entrant dans le bel âge, s’était démarquée par son inaccessibilité, usant de son exigence telle une arme. Le cœur de cette dernière semblait pourtant bel et bien à prendre, se présentant même comme offert sur un plateau alors même que bien des gens tournaient déjà autours en vain. Princesse oui, mais shinobi aussi. Tout cela révéla suffisamment d’éléments pour intriguer Otani. Il laissa la vie sauve au malheureux qui lui avait conté cette brève histoire et décida de changer ses priorités : Il trouverait cette femme présentée comme un fragment de complémentarité à son égard, et la déroberait à tous les regards. Ce coup de théâtre se clôturerait pas sa propre victoire.
Enfin, il épouserait cette femme - Car tel était son bon plaisir.

La difficulté ? Celle-ci ne résidait plus dans l’immensité de Kaze no Kuni à l’instar de sa famille. La seule initiative concluante afin de la dévisager résidait dans le fait d’atteindre son récent domaine au sein de Sunagakure. Mais le bandit n’en démordait pas. Il la voulait et n’acceptait pas de faire marche arrière. D’autant que, d’après lui, se faufiler dans ce QG nouveau et plus pointilleusement fortifié ne trahissait pas seulement des ennuis… non, cela signifiait d’avantage un challenge à la hauteur de la récompense promise. Un challenge qui ne prenait sens qu’aux yeux d’un renégat de son envergure. Ce contexte lui plaisait. En fait, la moindre complication se répercutait sur la découverte de son épouse future ; chaque obstacle ajoutait au plaisir qu’il éprouvait à l’égard de cette princesse fantasmée. En réalité il apprit déjà à l’aimer durant toute la phase de préparation de son plan.  
Quand il passa à l’attaque, ce fut en solitaire. Abattant ses cartes en matière de dissimulation du chakra, de ruse et de patience, il se fraya un chemin. Une virée nocturne qui ne laissa aucune place au hasard, si bien que leur première rencontre s'organisa dans la chambre à coucher de l’inconsciente - Ou plutôt l’endormie. Parvenu jusque là sans encombres, le ninja se vit offrir le luxe providentiel de la convoiter silencieusement une bonne vingtaine de minutes. Seulement après ce laps de temps celle-ci s’agita et rappela à l’ordre le kidnappeur en devenir ; peu désireux de l’entendre hurler en apercevant son casque déluré suite à une brève ouverture de paupières, il se pencha de manière à déposer un tissu sournoisement imbibé afin de la conforter dans son sommeil de plomb. L’instant suivant, il prit place sur le lit, se lovant à son contact après avoir ôté son casque, l’étreignant une unique fois. A la recherche d’un ressenti, d’une impression. Qu’il obtenu extraordinairement, entre autre chose. Une dextre assurée scannait l’étendue frissonnante de son butin, puis il passa de plus belle la main au Temps.
Plus tard, il se releva. Sous le bras ? Une couette colorée, enroulée et parfumée. Alourdie. Puis il s’éclipsa, fier et fou.    

Un accomplissement de génie qui ne devait son bon déroulement qu’à une éminence bien connue : Le Pouvoir de l’Amour !

Dès lors sa vie changea du tout au tout. Car une entreprise menée à terme sans accrocs souffre parfois de retombées insoupçonnées. Sa fiancée une fois réveillée, même au sein d’un camp tribal au beau milieu du Désert, ne pouvait perdre à la fois sa contenance et son arsenal. Elle répliqua dignement. N’acceptant son sort que sous certaines fameuses conditions tirées de son jeu d’épingles. Un jeu auquel le Suddhodana ne pouvait que se plier, car de toutes ses richesses, celle-ci demeurait la seule dont il ne comptait aucunement se séparer. Il avait juré d’en faire son épouse en parfaite connaissance de cause, et elle avait refusé. Il ne lui restait plus qu’à travailler la suite de ses manœuvres afin de remporter la victoire sur cette dernière… ce qui fut finalement peu laborieux. Profondément épris de cette âme sœur au regard semblable au sien, les concessions goutaient différemment et les obligations engendraient des satisfactions nouvelles.
Elle prit place dans son monde et dans sa tête, l‘amenant à la considérer par-dessus tout, au point de le rejoindre sur le piédestal qu‘il s‘était toujours réservé. Il lui offrit la liberté ainsi que de multiples réponses à ses caprices d’antan, et ce durant un an. Leur vie de couple prenait forme quand bien même le défi perdurait. Ils apprenaient l’un de l’autre, luttaient même ensembles. Qui des deux changea le plus de cette rencontre à la voie explosive ? Difficile à dire, encore que si Otani donnait l’impression de se plier en quatre pour la satisfaire, c’était bien Aadarshini qui vivait désormais une transformation auparavant inimaginable.  

Une année de cavales et de découvertes hautes en couleur. Ni plus, ni moins, pour qu’une nouvelle demande en mariage aboutisse. Cette fois-ci avec succès.
Cela changeait la donne. Les fragments se voyaient concrètement réunis et un nouveau plan véritable pouvait donc prendre sa source. La suite évidente pour Sanzokuo consistait à établir son propre clan - Un Clan reconnu par tous. Il ne pouvait plus errer de la sorte maintenant que des villages cachés se dressaient et consolidaient leur influence sur les vastes terres dont il tirait son profit. La solution la plus adéquate consistait à se mêler à l'un d'eux - tant qu'à faire le plus proche, accessible et dont il connaissait déjà la localisation exacte -. La suite ? Il ne pouvait que promettre de belles paroles.
Mais des paroles, lorsqu'elle contribue aux efforts de développement d'une nouvelle organisation, à la fois en renflouant les effectifs et en mettant un terme à une série de vagues criminelles, représentait une perche somme toute attrayante. Ni une ni deux, ce fut nulle autre que cette voie qu'il décida d'emprunter, aussi bien assagie que sublimait par la compagnie de sa sensuelle épouse.



Derrière l'écran



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Dernière édition par Suddhodana Otani le Sam 8 Avr - 11:01, édité 1 fois
XP : 28
Messages : 10
Suddhodana OtaniSunajin
Suddhodana Otani
MessageSujet: Re: Suddhodana Otani   Suddhodana Otani EmptySam 8 Avr - 0:57

Prez terminée et copieusement baclée ! Cool
J'ai du bouger pas mal de choses par rapport au contexte du coup c'est possible qu'il reste des incohérences que je vois pas car je suis claqué, sorry !
Merci d'avance o/
XP : 1331
Messages : 311
Chinoike KatsukoSunajin
Chinoike Katsuko
MessageSujet: Re: Suddhodana Otani   Suddhodana Otani EmptySam 8 Avr - 11:51
Amis du jour, bonjour ! Je suis ZHE GRAND MODO, Katsuko ! Alias Crazy, Alias le Gardien Cosmique AsiatTransgenre. Mais tu sais déjà tout ça si tu as lu la Présentation du staff '^' Je viens pour voir si tu mérites mon attention muahahaha. Ahaha. Ahaaarrghhh... Argh.... *meurt*

'^'

Donc ! Pour la Présentation Sommaire, rien à redire, après discussions, Jônin de rang B ça passe #MerciAadarshini '^'
Pour les descris physiques et caractérielles, pas de pb non plus o/
Dernier point, l'histoire ! J'ai donc suivi le truc comme tu le sais, tu as fait les modifs appropriées, je ne vois plus grand chose à redire c'est donc un autre ok ! o/

Donc ! Tout est bien qui fini bien ! Te voici validé ! Tu es donc Jônin de rang B à Suna ! Tu as le droit à 15 PC que tu pourras répartir sur ta FT qui arrive sous peu avec ta couleur et ton groupage '^' Cette section t'aidera si tu as des problèmes d'ordre technique !

Tu as désormais accès au Discord de SO et tu peux faire dès à présent ton Carnet de Bord avec le codage de ton choix, la section est libre là-dessus ! Si t'as besoin d'aide pour ça, hésite pas à me faire coucou '^'

Le sujet qui nous intéresse le plus arrive : Le RP ! En plus de séquestrer les gens jusqu'à ce qu'ils acceptent de faire un rp avec toi, tu as la solution d'utiliser cette section pour chercher un camarade dans les demandes plus anciennes ou d'y poster la tienne, ou d'utiliser la nouvelle méthode que nous mettons en test actuellement, le RP sur Demande !

Si tu as la moindre question supplémentaire, tu peux aller voir là-bas si ça te chante ou me mp, je suis assez souvent dispo '^'

Et je te souhaite donc de merveilleux moments à passer sur Shinobi Origin seulement s'ils sont avec moi, sinon j'espère que ce sera nul et tout pourri ! o/ Crazy ._.
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Suddhodana Otani

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