Origine de l'avatar : Pinterest
Identité : Chinoike Amika
Surnom : Aucun pour l'instant
Sexe : Femme
Âge : 17
Date de naissance : Automne, année -17
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Clan : Chinoike
Grade : Jônin
Rang : B
Kekkei Genkai : Kerryûgan

Amika est une jeune fille dont le physique est bien en accord avec ce qu'on pense de son clan, au village de Suna. Peau blanche, yeux rouges, cheveux blancs, c'est une fille ressemblant aux stéréotypes qu'on se fait d'un vampire, mis à part le fait qu'elle ne craigne ni la lumière du jour, ni les miroirs, ni les gousses d'ail. Son visage est toujours impassible, quelque soit la situation. Son expression faciale neutre et son physique fait d'elle quelqu'un de plutôt incompris dans le village, mais elle n'en a pas grand chose à faire. Après tout, la plupart des être humains ne sont pas assez qualifiés pour juger leurs semblables. C'est bien dommage, d'ailleurs, mais soit.

Plutôt petite, Amika sait quand même se faire respecter. Son regard constant sait se durcir quand il le faut, cependant celui-ci ne sait pas vraiment s'attendrir. Peut-être que la Chinoike apprendra, au fil du temps ? Seul le temps le sait, lui. Amika porte toujours sa veste vert foncé à bords bleu sombre ressemblant beaucoup au Yukata. Même légèreté, même souplesse, cependant celle-ci de descend pas autant qu'un Yukata : elle ne couvre que la partie haute du corps, s'arrêtant en dessous de l'entre-jambe. Pour couvrir les jambes, elle a une paire de collants noirs s'arrêtant aux chevilles. Étrange, non ? Cela lui plait, pourtant. Pour finir, elle à toujours sa paire de geta noires et rouges aux pieds, son bandeau au front, partiellement caché par ses cheveux de nacre, ainsi que le symbole de son clan, tatoué à l'encre rouge sur le dos de sa main gauche. Aussi, elle porte dans son dos une grosse jarre (note : jarre ressemblant exactement à celle de Gaara) content une réserve de sang qu'elle utilise pour se battre. Étrange accoutrement pour une kunoichi de Suna, non ?

Niveau sentimental, Amika à un léger problème très rare : elle ne connais pas, ou peu, les émotions. Joie, peur, bonheur, extase, tristesse, colère, plaisir... Tout cela, elle ne connait pas, ou alors très peu. De ce fait, la kunoichi a toujours une expression faciale neutre et qui ne laisse aucune émotion transparaitre, même pas un signe, rien. Cependant, il y a bien quelque chose qui anime la pseudo vampire : le sadisme. Amika est une incroyable sadique en combat, en effet elle ne peut pas s'empêcher de faire souffrir son adversaire. Cela peut lui causer des problèmes autant que l'aider : si c'est un combat amical, il faut qu'elle se retienne, sinon elle pourrait tout simplement avoir des problèmes vis à vis de ça. Même si elle aime faire souffrir les gens, la jeune Chinoike ne fait pas souffrir n'importe qui. Pour qu'elle se lâche, il faut que son adversaire le mérite. Elle ne fait donc pas souffrir de civile, car après tout, pourquoi tordre de douleur un civile qui n'a rien demandé ? Celui qui s'attaque au vampire de Suna mérite bien plus que le civile lambda de subir le couroux d'Amika.

Etant donné qu'elle est asentimentale, Amika réagit rationnellement. Elle ne se laisse pas guider par ses émotions, étant donné qu'elle n'en a pas. C'est un plus d'un côté et un moins de l'autre, suivant les situations cela peut se révéler être utile ou dangereux pour une personne en particulier. Cependant, le jugement dela Kunoichi est très souvent en faveur de son village et de ses compères proches. Même si elle ne ressends pas la joie d'avoir des amis, Amika sait distinguer ses proches des civiles lambda, malgré son indifférence entre les deux personns.

Ensuite, Amika, comme beaucoup de gens de son clan, à été initée aux "plaisirs" du cannibalisme. Cependant, la chose ne ravi pas au plus profond de son être la jeune femme, puisque manger de la viande provenant d'un cadavre de personnes mortes alors qu'elles étaient impuissantes face à leur bourreau n'est pas dans les intérets ni dans les opinions de la jeune femme. Manger de la viande humaine qui en vaut la chandelle, voilà ce qui lui procure la seule sensation de plaisir et d'extase qu'elle n'ait encore jamais ressentie. C'est ainsi que si elle arrive, dans un combat qui l'intéresse, à manger la chaire de son adversaire, celle-ci deviendra tout simplement incontrolable et tentera par tous les moyens de tuer ou de faire souffrir son adversaire. Et voila, vous avez devant vos yeux un véritable démon.

L'histoire d'Amika est... plate. Voilà, c'est le mot. Lorsque la jeune fille est née, dans le manoir principal de son clan situé dans le petit pays de Cha no Kuni, Amika eut tout le loisir d'observer les manières de son clan. Peuplé de gens magnanimes, les membres du clan ne cessaient d'entretenir des relations diplomatiques avec tout un tas d'autres clan de part le monde, instaurant peu à peu une véritable toile d'alliances et mariages, officiels ou non. Depuis lors, le clan Chinoike est influent à peu près partout dans le monde, et surtout dans de petits pays où les relations diplomatiques sont très souvent moins denses que dans les nations majeures que sont Tsuchi no Kuni, Hi no Kuni, Kaze no Kuni et Mizu no Kuni.

Cependant, être enfant dans une ambiance comme celle-ci, ce n'est pas très éclairant. Découvrant ses pouvoirs plutôt tôt, Amika avait tout le loisir de s'amuser à faire voleter des gouttes de sang qu'elle volaient dans le manoir où elle résidait. Après tout, il y avait toujours du sang dans un manoir de manipulateurs de sangs. Logique, non ? C'est donc à regarder des gouttes de sang danser dans les airs dehors ou dans sa chambre qu'Amika passa le plus clair de son enfance. Un jour, alors qu'elle faisait toujours et inlassablement la même chose, Amika réussit à solidifier la goutte de sang qu'elle faisait voleter. Surprise, elle se mit à penser qu'on pouvait certainement donner une forme différente au liquide rouge foncé. Désolidifiant la chose, Amika fit prendre au liquide une forme de petite pointe, qu'elle propulsa à très grande vitesse vers un insecte. Celui-ci, traversé d'une facilité déconcertante par le projectile de sang coagulé, fit réaliser à Amika le potentiel qu'avait son dont pour la manipulation du sang. Commençant depuis ce jour à s'entraîner à manipuler une quantité de sang de plus en plus grande avec ses yeux, Amika put trouver une autre occupation à ses journées.

Maintenant, Amika maitrisait à peu près son don. Son père biologique, qu'elle ne voyait, pour ainsi dire, presque jamais, voulu lui enseigner les préceptes transmis dans le clan à travers les générations, notamment le cannibalisme. Manger de la chaire humaine était quelque chose de commun dans le clan, même si Amika ne l'avait jamais vraiment compris. Suivant alors son père hors de la propriété pour aller sillonner les alentours à pied, Amika se questionna sur l'endroit où ils allaient. C'était la première fois qu'elle sortait de la vaste propriété du clan Chinoike, donc elle était un poil curieuse sur tout ce qui se déroulait autour d'elle. Puis le bruit commença à se faire entendre. D'abord, ce ne fut qu'un léger murmure, ensuite des tintements plus audibles, puis bientôt on arrivait à l'entrée d'un village. Des gens discutaient dans la rue, d'autres se chamaillaient, d'autre voulaient vendre ce qu'ils exposaient... C'était un village classique, en somme. Lorsqu'un homme armé d'un couteau vint menacer un humble vieil homme qui vendait du poisson afin de lui dérober sa marchandise, le père d'Amika s'avança, intimant l'ordre à sa fille d'avancer. Rejoignant alors l'homme, il commença le dialogue avec la même assurance qu'on connaissait à tous les membres du clan Chinoike. Ou presque. Il réussit à le désarmer dans le calme et pris l'homme par l'épaule, s'éloignant de la place pour discuter un peu. Tout doucement, ils se dirigeaient vers la sortie du village. Une fois cela fait, le père d'Amika, toujours sa fille sur les talons, vérifia que personne ne pouvait les voir. Discrètement, une courte lame de sang coagulé vint se former dans sa manche, lame qu'il planta dans le cou de l'homme tout en l'empêchant de crier. Une fois sa besogne cruelle faite, le père expliqua à sa fille :

- Tu vois, Amika. Cet homme nous servira de repas. Il voulait braquer un commerce, donc il mérite la mort. C'est simple, non ? Aller, suis moi.

Formant une croute à l'aide du sang qui sortait de la plaie de l'homme afin de ne laisser aucune tracer, le duo emmena l'homme au manoir du clan. Le père de famille laissa Amika dans sa chambre en l'expliquant qu'il fallait maintenant faire la cuisine, puis Amika retourna à sa routine habituelle jusqu'au diner du soir.

Ce soir là, le diner avait une étrange saveur. La saveur du dégout se mêlait au coup de la viande que lui avait servi son père, cette même viande qui, une après-midi plus tôt, était en train de braquer un commerce. Amika trouvait cela injuste. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle n'aimait pas tant que cela manger un être humain tué de cette façon. Pour elle, c'était trop facile. Il n'y a même pas eu de challenge, de difficultés, rien. C'est à compter de ce jour qu'elle décida de ne jamais manger la chaire de quelqu'un qui n'en vaudrait pas la peine.

Lorsque la guerre éclata, les Chinoike restèrent indifférents aux conflits, préférant continuer à développer leur toile diplomatique. Amika voulait combattre pour essayer ses techniques en situation réelle, mais elle ne pouvait pas vraiment étant donné qu'elle devait rester cloitrée dans la propriété toute la journée sans faute. C'est lorsque Kaze no Kuni proposa au clan des manieurs de sang de rejoindre le village de Suna qu'Amika y vit une chance. Suivant la partie de sa famille qui déménagea pour Suna, elle s'y installa et commença ses études pour devenir Kunoichi. Gravissant les échellons, la manieuse de sang fit sa petite route tranquille dans le système militaire du village caché du sable. Tout d'abord, Amika suivi le cursus académique imposé par le Triumvirat dirigeant Suna : un an d'étude, puis un examen dans le but d'obtenir le rang Genin. Cependant, sa grande maitrise de son Kekkei Genkai, le Kerryûgan, lui a permis de survoler l'épreuve. Voyant le potentiel de la shinobie, le village décida de lui octroyer le grade de Jônin. En effet, pour un nouveau village il faut du personnel haut gradé, surtout chez les militaires. Comment allait-elle continuer à vivre sa vie dans le village caché où elle et une partie de son clan ont élu domicile ?