Origine de l'avatar : Izaya Orihara - Durarara
Identité : Kyoren
Surnom : aucun
Sexe : Homme
Âge : 11 ans
Date de naissance : 10 Oct -10
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Clan : Uchiha
Grade : Genin
Rang : D ou C
Kekkei Genkai : Sharingan

Avec son mètre quarante et ses quarante-deux kilos Kyoren n'impressionne pas grand monde. Et ce n'est pas son air naïf et angélique qui va y changer quelque chose. Ses cheveux mi-longs, ébènes refusent catégoriquement de se laisser dominer. Tout le contraire de ceux de son père et de sa mère qui restent inlassablement plaqués sur leurs têtes. Mais ce n'est pas la seule chose qui le démarque de sa famille ses yeux ne sont pas en reste. D'un gris perle trop clair au goût des autres enfants Uchiha. C'est d’ailleurs la raison pour laquelle il garde son Sharingan activé dès qu'il doit être soumis au regard des autres.

Son visage, tout comme sa silhouette restent assez efféminés sans que son corps soit fébrile pour autant. Il est même assez musclé pour son âge mais pas des muscle saillants ou grossis, des muscles secs, ras des os et de la chair, juste ce qu'il faut pour passer inaperçu.

Il porte un blouson noir garni de fourrure à l'intérieur débordant des manches et de la capuche par dessus un T-Shirt gris. Pour aller avec l'ensemble, un pantalon noir long près du corps mais flexible. Il porte deux bagues qui semblent identiques aux deux indexes.

Kyoren est un enfant assez discret mais pas timide pour autant, il n'aime juste pas se faire remarquer inutilement. Très observateur, il porte une grande attention au regard des autres. Il sait se faire apprécier des autres et des autorités en particulier. C'est son aversion pour les litiges injustifiés qui lui a permis de développer des techniques pour évier les conflits. Tout comme ses cheveux, il n'aime pas la domination mais il sait se faire oublier pour pouvoir faire ce qui lui plait. Il n'était pas rare que son professeur à l'Académie ne l'oublie et qu'il en profite pour sécher. Mais il n'a pas de lacunes pour autant, c'est au contraire parce qu'il trouvait ses camarades trop lents qu'il allait à l'extérieur pour s’entraîner de son côté.

Kyoren est, quand il n'a pas la paresse collée à la peau, un garçon très jovial qui aime rire avec tout le monde et n'importe qui. Il est aussi très sarcastique et peut-être des fois un peu trop franc ce qui lui attire certaines fois quelques ennuis. Mais il ne s'en soucie pas, il vit avec décadence en réglant les problèmes que quand ils deviennent trop importants. Il lui arrive d'être d'une extrême flemmardise sauf quand il s'agit de bagarre ou d'entrainement physique.

Kyoren est le genre de personne qui parle beaucoup mais qui ne dis rien. Il ne parle que très rarement, si ce n'est jamais, de ses sentiments. Il n'est pas rare de le voir déambuler dans le village, c'est parce qu'il n'aime pas rester cloîtré dans les bâtiments de son clan, il n'aime pas trop leurs idéologies non plus mais il n'en fait rien, il s'adapte, un peu comme pour tout ce qui s'oppose à lui, il ne détruit pas, il s'adapte, toujours. C'est ce qui donne cette impression qu'il a toujours été là ou qu'il n'est, au contraire, jamais là.

Ma naissance n'a rien de vraiment extraordinaire. Le 10 Octobre de l'an -10 (oui, je suis né le 10/10/-10) un jour chaud et beau. Une bénédiction pour mes parents.
J'ai grandis assez aimé de ma mère mais totalement ignoré de mon père qui se fichait bien de savoir si j'étais dans la maison ou en dehors. Seul pépin, mes yeux gris perle. Pourquoi avait-il fallu que je naisse avec des yeux différents de ceux de tous les membres du clan? Et ces petits idiots qu'étaient les autres Uchiha de ma génération ne se gênaient pas pour se donner un prétexte de persécution, en même temps, j'étais petit ET différent (vous imaginez le combo?!). Mais n'allez pas croire que je suis traumatisé, j'ai juste appris à me défendre plus rapidement que les autres. Alors ouais, au début j'me prenais des coups, pas mal de coups même. Mais au bout d'une phase d'observation, j'ai commencé à mieux comprendre les mouvements et à pouvoir me défendre.

C'est un soir de Juillet, en l'an -6 que ma mère, enceinte, fut prise d'une terrible fièvre. J'aimait ma mère, j'adorait ma mère, plus que tout au monde et je sentais sa vie échapper à mon emprise (en même temps quelle emprise pouvais-je avoir à 4 ans). Lors de l'accouchement, quelques jours plus tard, j'étais debout à côté d'elle les yeux fixés sur cette chose qui la faisait tant souffrir. La torture dura la journée entière, les cris, les pleurs... Mais soudain, un silence s'impose brisé par un son strident et agressant. La femme qui avait aidé ma mère tenait une créature rose dans ses bras. Elle l'enveloppa dans un linge blanc pour me l'apporter et me la confier. Je la regardait avec dégoût pour ensuite focaliser mon attention vers ma mère. Elle ne criait plus, elle ne pleurait plus, elle ne bougeait plus. L'autre femme tenta de la soigner en vain, elle s'approcha de moi, se mit à ma hauteur pour m'annoncer avec cet air désolé si irritable que ma mère, ma tendre maman m'avait quitté. Elle m'avait abandonné pour me laisser avec cette... chose. Debout, tremblant, les larmes coulant à flot sur mes joues, je la regardait avec fureur. La femme me demanda de nommer mon "frère". Mais avant qu'elle ne finisse sa phrase, elle vit mes yeux virer au rouge ainsi qu'un deuxième pupille apparaître. Mon Sharingan s'était éveillé. Emplis de haine et convaincu que cette chose qui me servait de frère avait assassiné ma mère, le seul mot qui sorti de ma bouche fut "Akuryō" - "Mauvais Esprit". La femme, sans forcément assimiler le mot à sa signification, l'écrivit Hakuryô dans le registre des naissances.

Me voilà, avec un frère que je hais et un père toujours plus absent depuis la mort de mon seul soutient. Les trois années suivantes, j'ai été un garçon fantôme à la maison, je partais tôt pour m’entraîner et je rentrais tard pour ne pas voir mon frère. J'avais commencé à apprendre des bases sur la maîtrise du chakra et j'avais éveillé les trois pupilles de mon sharingan.

" - Père, j'aurais quelque chose à vous montrer. " Sûr de moi et d'un ton ferme je lui avais adressé la parole pour la première fois depuis que je lui avais annoncé le décès de ma mère.
" - Qu'est-ce que tu veux? Tu veux me faire perdre mon temps? "
* Toujours aussi désagréable ce vieux.*
" - Ne posez pas de question, venez simplement. Et puis, pour ce que vous êtes en train de faire, vous pouvez bien lever votre fessier de votre fauteuil pour une fois. "
Intrigué par un garçon de 7 ans si affirmé, il se lève et me suis.

C'est près d'un lac marécageux, sous un temps brumeux, que je me suis arrêté. Calme, concentré, je me tourne vers le marécage pour commencer à réaliser les mudras du rat, du tigre, du chien, du buffle, du lièvre et enfin du tigre a nouveau. Je prends une grande inspiration pour cracher plusieurs boules de feu dans plusieurs sens.
" - Katon - Hôsenka no Jutsu! "
Ma technique était un succès, pas peu fier de moi, je me retourne vers mon vieux pour le défier du regard. Avec un sourie en coin, les yeux encore fixés sur mes boules de feu qui disparaissaient au loin, il s'est adressé à moi avec un ton que je ne connaissais pas. * Serai-ce... de la fierté?.. Es-ce vraiment possible?.. * J'ose à peine y croire.
" - Mhm... Tu es prêt... Demain, après ton entrée à l'académie, tu viendras avec moi. "
" - Hun?! Qu'est-ce qui vous fait croire que je veux passer du temps avec vous? " Je lui jetais un regard dédaigneux de mes yeux rouges à trois pupilles.
Il me rendis un simple sourire hautain pour allumer une cigarette, tourner les talons et s'en aller.

Le lendemain matin, je me suis rendu à l'académie du village. La cérémonie d'admission n'a pas duré longtemps et nous avons été rapidement répartis en différentes classes. Comme à mon habitude, je gardais mon Sharingan activé dès que j'étais soumis au regard des autres. C'était devenu une habitude qui me donnait des migraines et un état de fatigue en fin de journée. Mais ces symptômes sont devenus de moins en moins présent au fil des saisons et des années. Il faut avouer que mes camarades n'étaient pas très rassurés par l'aspect agressif de mes pupilles et j'ai passé la journée à les voir m'éviter et parler dans mon dos. Mais, à vrai dire, peu m'importait, la proposition de mon père n'avait pas quitté mon esprit une seule seconde. J'avais beau faire semblant de ne pas m'y intéresser, j'étais fou d'impatience.

Je suis rentré chez moi en courant à la fin de la journée. Mon père m'attendais déjà avec son kimono habituel, sa clope au bec et son katana dans le dos. Il tira une latte et, dans un nuage du fumé, il me dis sur ce ton amusé si irritable. " - Alors? Comme ça tu ne veux pas passer de temps avec moi? Haha, allez viens. "
" - Tch! " Agacé, je le suis en détournant les yeux vers le ciel avec un petit sourire en coin.

Après avoir marché à travers une forêt et des marécages, je me retrouve face à un entrepôt tagué du symbole des Uchihas. Une fois entrés, mon père me propose une série d'armes.
" - Choisis ton arme, choisis la bien, elle définira ton style de combat et de vie. "
Assez sceptique, je scrute les différentes armes blanches présentées devant moi. Beaucoup de grosses épées, haches et autres lames tape-à-l’œil sont entassées mais, après quelques secondes d'observation, une lame blanche attire mon attention. Je saisis alors un couteau de poche repliable un peut plus court que mon avant bras. Le manche ébène serti d'une pierre rouge sang.
Satisfait de mon choix, je me retourne vers mon père en le lui présentant.
" - Bien, nous allons pouvoir commencer. "

Les quatre années suivantes, j'ai passé mon temps entre l'académie et les entraînements avec mon père. Puis le jour de mon examen de Genin arriva. Examen que je passais sans soucis. Aujourd'hui, je suis avec mon équipe et mon Senseï.