Un rendez vous, c'est tout ce que j'ai eu suite à mon entrevue avec la Mizukage, tout ce qu'elle m'a offert comme assurance de mon utilité, fut cette adresse, un bar dans l'un des quartiers les plus silencieux, non loin de ma propre "maison", si on peut nommer le taudis dans lequel je vis ainsi, c'est donc deux jours après mon entrevue que je me retrouve face à la porte d'entrée du bar en question, une enseigne très discrète, et un homme qui en sort rapidement, seul, ressemblant à tout sauf à un civil, je comprend rapidement la réelle nature de ce bar.

Je pousse la porte, et pénètre dans l'enceinte sombre et poussiéreuse, un homme en train d'essuyer un verre derrière un comptoir en bois massif, je m'avance vers lui et pose le petit papier enroulé que l'un des agents d'Irina m'a fait parvenir, le barmen l'ouvre, sans même me regarder, et me file ensuite une clef avec un numéro accroché à cette dernière tout en m'indiquant un couloir dans lequel je peut déjà observer plusieurs portes, c'est donc l'un des endroits ou les gens viennent parler, parler de choses sans doute confidentielles, mes sens aiguisés détectent déjà quelques sources chakratiques éparpillés dans le bâtiment, des sceau, sans doute pour être certain qu'aucune conversation n'est épiée ici.

Un raclement de gorge me ramène à la réalité, l'homme moustachu et bien habillé semble s’impatienter d'avoir un Jûro planté devant son bar à observer chaque recoin de son bâtiment, d'un signe de tête il me montre à nouveau les petite pièces le long du couloir, je m'y dirige rapidement, ne voulant pas d'un second rappel à l'ordre, ayant comme le sentiment que ce type n'est pas du tout ce à quoi il ressemble.

J'entre dans la troisième pièce, après avoir déverrouillé la porte, je jette la clef à l'intérieur en direction d'un des fauteuils puis referme rapidement la porte, un simple test, pour m'assurer de la sécurité de l'endroit, je n'entend pas la clef faire le moindre bruit en retombant, bon signe, si je n'entend rien, alors je doute que qui que ce soit puisse...

Le regard pesant du barmen brûle sur ma nuque alors que je rentre définitivement en déplaçant la clef du fauteuil à la petite table au centre de la pièce, quatre fauteuil, une table, rien de plus dans cet endroit... Je suis du genre paranoïaque, toujours prêt à réagir, raison pour laquelle je ne m'assied jamais lorsque je me retrouve dans ce genre de situation, je me pose donc simplement contre le mur du fond, adossé, les bras croisé, fixant la porte en attendant que cette dernière s'ouvre.

Lorsque la porte coulisse, mes sourcils se froncent, j'avais essayer de deviner qui pourrait venir me rendre visite, mais j'avais simplement espérer qu'il ne s'agirait pas de la géante de Kiri en personne, son immense sabre toujours à la main, je suis presque rassuré de voir qu'il est encore dans son fourreau, je décroise mes bras pour les laisser le long de mon corps, me redressant, éloignant mon dos du mur derrière moi, l'avantage de cette petite pièce, c'est que même si les murs sont scellés pour ne faire passer aucun son, ils sont d'un naturel incroyablement fin et fragile, pas un très bon endroit pour choisir de coincer quelqu'un, alors mes différentes possibilité d'échappatoire sont plutôt correcte, reste à savoir si elle à vraiment été envoyée pour me tuer, cela serait une tâche digne d'une telle personne, mais je lui laisse tout de même le bénéfice du doute avant de me jeter à travers le mur de droite.